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En randonnée dans les Cévennes, rien de tel qu'un âne pour déconnecter

Cet été, franceinfo vous emmène sur les chemins de randonnée. Direction d'abord le GR 70, au milieu des reliefs cévenols, que Guillaume et Louise, un couple de Lyonnais, ont décidé de découvrir, loin des préoccupations du quotidien, accompagnés d'un âne. 

Article rédigé par franceinfo - Boris Loumagne
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Guillaume et Louise, originaires de Lyon, sont partis pour trois jours de balades au coeur du parc national des Cévennes. (BORIS LOUMAGNE / RADIO FRANCE)

Nina, la petite ânesse, connaît la montagne par cœur. Mais ce n'est pas le cas de ce jeune couple de Lyonnais. Guillaume et Louise ont décidé de partir se balader et bivouaquer trois jours, au cœur du parc national des Cévennes, en suivant le chemin de Stevenson, emprunté par l'écrivain écossais avec un âne, en 1878. Avant de partir, mieux vaut réviser le parcours avec Tom Boyer, éleveur d'ânes dans le village de Molezon. "Là, vous avez une vingtaine de kilomètres de marche, que vous pouvez faire dans la journée, décrit-il en montrant du doigt le trajet sur une carte. Et ici, vous trouverez pas mal d'eau pour ravitailler votre âne".

Apprendre à nettoyer les sabots

Après la découverte du parcours, place à la rencontre avec l'ânesse. Pour l'amadouer, Guillaume et Louise la brossent dans le sens du poil. "Ça va, elle est toute douce et calme pour le moment, se rassure Louise. On n'a pas encore fait les sabots. Ça va être le plus difficile, je pense." Effectivement, la tâche est ardue.

Elle s'appuie sur moi, elle pèse une tonne. Ah ! l'enfer !

Guillaume, vacancier essoufflé

à franceinfo

Avant de partir avec Nina, il faut savoir s'en occuper. Lui mettre par exemple correctement le bât, cette sorte de selle placée sur son dos pour transporter les affaires.

Besoin de sortir des écrans

Quelques minutes plus tard, les deux Lyonnais et Nina sont prêts à partir. Une vraie petite aventure qui commence pour ces citadins en mal de verdure. "On avait besoin de déconnexion. On est un peu sur des métiers où l'on regarde des écrans d'ordinateur toute la journée, décrit Louise. On avait déjà randonné plusieurs fois et là, on s'est dit que pour être encore plus déconnectés, en ayant un animal tous les jours, je pense qu'on arrive bien à laisser nos petits problèmes de côté et à se concentrer sur tout ce qu'il y a à faire, et sur Nina. On pense à autre chose, et plus à nous. Ça fait du bien !"

Dès les premiers raidillons, Nina demande beaucoup d'attention. Mais après un kilomètre agité, l'ânesse, Guillaume et Louise trouvent leur rythme de croisière. Les voilà parti pour trois jours au cœur des Cévennes.

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