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En route vers Paris 2024. A la découverte du BMX

Chaque semaine, Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, vous invite à découvrir un sport olympique avant de l'admirer lors des Jeux de Paris en 2024. Aujourd'hui le BMX, dont la catégorie BMX freestyle fait son entrée aux JO à Tokyo en 2020.

Article rédigé par franceinfo, Cécilia Berder
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Paris, 23 juin 2017. Démonstration de BMX freestyle, aux abords du Pont Alexandre III pour soutenir la candidature de Paris aux JO de 2024. (MAXPPP)

La coupe du monde de BMX à suivre le 31 mars et 1 avril à Saint-Quentin-en-Yvelines

Le bicyle motocross, aussi appelé BMX, est un sport apparu dans les années 60 en Californie. C’est un sport d’action, un sport assez accessible si vous aimez le frisson et un sport récent. Sa première apparition aux Jeux Olympiques remonte à Pékin en 2008. Cette édition aura permis le sacre de deux françaises avec la victoire d’Anne-Caroline Chausson et la deuxième place de Laëtitia Le Corguillé.

Le principe de la course olympique est très simple : 8 concurrents s’élancent au coude à coude depuis une butte de départ. La piste mesure en moyenne 350 mètres. Le départ est primordial car il permet de choisir les meilleures trajectoires sur un parcours jonché de sauts, de virages très serrées et d’obstacles. Le premier arrivé remporte la course.

Place au BMX freestyle

Lors des Jeux de Tokyo en 2020, le BMX pourrait nous surprendre avec l’arrivée du BMX freestyle. Cette discipline nous vient de la rue. Elle s’est démocratisée grâce à des riders atypiques qui n’avaient pas simplement envie de faire la course mais qui voulaient aussi faire quelques figures. Il existe plusieurs catégories au BMX freestyle. La catégorie présente aux Jeux est le park. Cette discipline consiste à réaliser des figures sur des modules préfabriqués qui reproduisent le mobilier urbain. Chaque athlète doit effectuer 2 runs (2 manches), d’une minute dans un parc de 30 mètres sur 50. C’est un mélange de sauts et de figures. L’objectif est d’impressionner les juges par la difficulté et l’originalité des figures, le style, la prise de risques et la hauteur des figures.

Une volonté de rajeunir le programme olympique 

Depuis quelques années, le CIO s’inquiète de voir la jeunesse se désintéresser des Jeux Olympiques. Pour susciter un nouvel élan, le CIO a pris le parti de rajeunir le programme olympique en ajoutant des disciplines comme le BMX freestyle, le surf, le skate ou l’escalade.  

L’autre enjeu consiste à amener le sport aux jeunes, comme l’explique Thomas Bach, président du CIO, qui a conscience d’évoluer dans un univers où les jeunes ont beaucoup d’autres options. Pour aller à la rencontre de la jeunesse, rien de tel que d’insérer les épreuves olympiques dans le milieu urbain à l’image du BMX freestyle. Ce sera aussi le cas pour le basket à 3, le skateboard ou l’escalade. 

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