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En un mot : Bayrou, le Terminator de la politique

Le mot du jour est bien évidemment : Modem. Cette courroie de transmission qui permet de passer du numérique à l'analogique. Un vieuuuuux mot, nom d'empreint des centristes. Mais non, c'est faux, pense Francois Bayrou, le Modem est un parti éternellement jeune.

Article rédigé par franceinfo, Nathalie Bourrus
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
L'ex ministre de la Justice, François Bayrou, le 13 juin 2017 à Béthune (Pas-de-Calais). (MAXPPP)

Modem. Qui vient de : « Périphérique qui permet à un ordinateur de se connecter à internet». On connaît tous le modem, cette courroie de transmission, entre le numérique et l’analogique. Mais Modem, au départ, vient de l’anglais : amalgame de Modulator et de Demodulator. Je n’ai pas dit : déambulator. Ne me faites pas dire, ce que je n’aurais pas osé penser. On en parle, parce que le Modem (parti politique), se réunit vendredi, à Guidel, dans le Morbihan en Bretagne. Donc, Modulatoire, alias François Bayrou, y attend de pied ferme, 6 à 700 personnes. Le chef va accueillir « ses troupes », comme il dit. Ne paraissant pas du tout, abattu, trois mois après sa démission du gouvernement. Il était quand même Garde des Sceaux ! Incroyable Modulator… toujours debout !

C’est Terminator, François Bayrou. Attention hein…  il montre les muscles. Moi, François, Béarnais d’origine et de cœur forcé de quitter le gouvernement au bout de quelques jours (pas mois, jours), car soupçonné dans une affaire d’emplois fictifs à laquelle mon parti serait mêlé… Je vous le dis : le Modem a un grand avenir, et un grand rôle à jouer.  

«Nous sommes représentés dans le gouvernement, avec deux secrétaires d’état auprès de l’intérieur, et des armées», ajoute le secrétaire général du Modem. J’avais zappé ce détail. « Et », ajoute  cet homme, « nous avons un poids, une fibre sociale (…) nous portons des thèmes comme la question environnementale » (Question environnementale, qui, au passage, ne semble pas être une grande préoccupation du président Macron).

Mais citons plutôt les mots de Terminator, alias François Bayrou. Moi, François, Béarnais d’origine et de cœur, sorte de Terminator de la politique… forcé de quitter le gouvernement au bout de quelques jours (pas de mois ! de jours !). Et professeur de Lettres… je vais vous donner une leçon. Bravooooo le gouvernement !

Allez, un bon point pour Macron et son discours « remarquable sur l’Europe ». Bieeeeeeen…. Le jeune Macron se débrouillerait bien aussi, question taxe d’habitation ! Terminator Bayrou apprécie également la politique éducative de Jean-Michel Blanquer, qui se rendra d’ailleurs samedi à Guidel. Ah, en revanche, Terminator Bayrou, sort sa règle en fer. Et tape sur les doigts du budget : il y a « des efforts à faire ».

En un mot : quand on connaît l’amour du chef de l’Etat pour les profs, finalement, Bayrou a peut-être sa chance.        

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