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En un mot. Macron, au cul des vaches, en fait tout un foin

Le mot de l'actu du jour est Salon. Cela n'aura échappé à personne. Surtout pas à Nathalie Bourrus.

Article rédigé par franceinfo, Nathalie Bourrus
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle, au Salon de l'agriculture en mars 2017. (THOMAS SAMSON / AFP)

Salon. Mot qui signifie "pièce de réception dans une demeure privée". Le salon est depuis resté le lieu où l’on cause. Où l’on débat. Où l’on s’aime et se déteste. Quel bel endroit où se montrer, que ce Salon de l’agriculture, qui ouvre ses portes demain.

Chaque année, depuis des lustres, c’est le lieu des petites phrases choc, des grandes promesses jamais tenues et de la meilleure vache au monde. Les politiques vont tâter le cul des bovins, pour mieux retourner le cœur des agriculteurs, ce cœur qui pleure. Mais attention, maintenant, il est de rigueur -je poursuis ma petite poésie- d’injecter du beurre dans la tête des agriculteurs, pour créer un leurre.

Que fera Emmanuel Macron samedi ? Déjà, il entamera un marathon, puisqu’il a décidé d’arriver tôt et de partir après 19h. Un petit livre des records, pour démarrer. Après, tout est ouvert. Car souvenons-nous, que le chef de l’État est le roi du happening. Va-t-il entamer une partie de foot, avec des mottes de foin, avec les éleveurs? Tout est possible.

 Un foot, à la motte de foin

Imaginez cette scène, digne d’un sketch de Mathieu Madenian. Un foot, à la motte de foin. Emmanuel Macron avait déjà lancé une partie, quand il était en campagne, il avait participé à un mini match a Sarcelle. Et je dois dire qu’il tenait la route, le ballon au bout du mocassin. Les caméras et les photographes étaient comme des petits fous, à lui courir après. Ah ça, il aime bien… nous faire galoper, tel des lapins sous acide, derrière lui.

Le président de la République peut, aussi, prendre un enfant perdu (celui d’un agriculteur bien sûr), dans les bras, et chercher sa maman ou son papa. "Elle est avec qui, la petite ? Elle est avec qui, la jeune fille ? Son papa, ou sa maman ?", avait-il lancé, en novembre 2017 à Clichy-sous-Bois. Sa maman, ce serait vraiment l’idéal. Car, on le sait, les agricultrices parlent désormais. Donc il faut absolument, qu'Emmanuel Macron ait une séquence, avec une femme, ça me parait impératif.

En un mot : ah oui, en 2016, un jour du mois mai, à Lunel, emmanuel macron avait dit, à des travailleurs, que "le meilleur moyen de se payer un costard, c’était de travailler". Demain, en ce jour le plus long, en cette journée au cul des vaches, vous pensez qu’il peut la refaire, avec des éleveurs ?          

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