Expliquez nous...Candy Crush
En avril 2012, King lance une application Facebook baptisée "Candy Crush Saga ". Le principe est désormais connu : la joueuse ou le joueur doivent passer un maximum de tableaux, des tableaux remplis de bonbons que l’on doit supprimer en combinant les confiseries de même couleur. Le but est de finir chaque tableau en faisant le meilleur score et surtout en comptant le moins d’essais possibles.
En début de partie, chaque joueur se voit attribuer 5 vies. Si on les perd toutes, c’est à dire si on est trop souvent dévoré par les calissons, le jeu s'arrête et on doit attendre 30 minutes avant de rejouer. Ou alors on passe à la caisse en payant pour rejouer plus vite.
Devant le succès planétaire du jeu, King l' adaptera pour les systèmes d'exploitation mobile Android , iOS et Windows Mobile .
Et là aussi, c’est un carton. L’an dernier, Candy Crush Saga a rapporté 1,33 milliard de dollars à son éditeur.
Un jeu vidéo gratuit mais qui rapporte énormément d’argent.
C’est ce qu’on appelle le modèle freemium. Le jeu est gratuit mais si vous voulez jouer plus, ou plus vite ou encore gagner à coup sur, il faut payer.
Les revenus phénoménaux générés par Candy Crush ne sont dû en réalité qu'à 4 % de ses joueurs. Ces derniers sont prêts à débourser près d'un euro pour pouvoir continuer leur partie quand les fatidiques cinq vies se sont volatilisées. Un mécanisme diabolique et addictif qui plait aux Français. Notre pays est le 4e marché le plus important de King, derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie.
La société Activision prête à débourser 66 milliards de dollars pour acquérir "Candy Crush"
Activision-Blizzard, c’est l’éditeur numéro 1 des jeux vidéo. Il compte dans son escarcelle Call of Duty , World of Warcraft , ou encore Skylanders . Alors pourquoi 5,4 milliards d’euros pour s’offrir la société King, pas vraiment en grand forme depuis deux ans ? Et bien pour mettre un pied directement parmi les premiers rôles du jeu vidéo sur mobile, une activité très très rentable et qui est encore loin d’avoir épuisé son potentiel de croissance.
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