Cet article date de plus de six ans.

Français du monde. Moscou à quatre mois du Mondial de football

Gros plan sur la Russie, jadis boudée par les entrepreneurs européens, et qui garde un potentiel d'investissement à découvrir. Alexis Tarrade, entrepreneur dans l'Internet à Moscou, explique l'importance des codes en Russie.  

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Langlois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Alexis Tarrade " En Russie, c'est beaucoup plus instinctif dans le travail. " (UFE)

Alexis Tarrade est un homme discret. On sait de lui qu'il a 40 ans, qu'il est marié et a plusieurs enfants dont un en bas âge ! Né à Nantes, il a commencé sa carrière à Paris puis à Londres avant Moscou, où il dirige depuis 2012 " Citizen A ", une agence de consulting et d'accompagnement des entreprises cherchant à faire développer leur image, ou celle d'un produit, en utilisant au mieux les réseaux sociaux type Facebook.

" En Russie, on n'a pas droit à une deuxième chance en cas d'échec ! " (MARY DEGA)

Plus instinctif

" En France, on est habitués à de long process et à des réunions sans fin pour faire avancer un projet, explique-t-il. En Russie, c'est beaucoup plus instinctif. Ça passe uniquement par le feeling, le sentiment que la personne croit en vous et a envie d'avancer professionnellement avec vous. "

" En Russie, ça passe uniquement par le feeling, le sentiment que la personne croit en vous. "   (UFE)

Trouver le bon objet

Attention, conseille-t-il encore, à bien s'entourer pour enregistrer sa future société sous le bon statut et avec le bon objet, en accord avec la nouvelle loi " agent étranger " qui impose de montrer patte blanche. Sinon, on risque de se retrouver au tribunal. " Et en Russie, ce n'est pas comme aux États-Unis, on n'a pas droit à une deuxième chance en cas d'échec ! "     

Lui écrire mailto:alexis.tarrade@ufe.org

Alexis Tarrade dirige depuis 2012 « Citizen A », une agence de consulting et d'accompagnement des entreprises. (UFE)

Aller plus loin 

Retrouvez cette chronique dans le magazine la Voix de France, le magazine de l'UFE

L'UFE Russie  

Entretien avec Jean-Pierre Pont, spécialiste de l'expatriation

Jean-Pierre Pont, directeur du magazine et du site internet de la mobilité internationale, le "Journal des Français à l'étranger" (DR)

-> La Russie, on va beaucoup en parler cet été avec le Mondial de football, mais c'est un pays compliqué pour y émigrer ? 

-> Oui, l'expatriation, avec la crise et les problèmes politiques, est devenue très difficile. 

-> Le premier problème, c'est le visa ?

-> Le permis de travail nécessite une durée de près d'un an. Ensuite, il faut avoir un certificat attestant que vous parlez russe, donc ce n'est pas à la portée de tout le monde. Le visa n'est pas aussi accessible qu'il y a quelques années.

-> Pourtant, la Russie reste dans le top 10 des pays où s'expatrier. Il y a des débouchés, des opportunités ? 

-> D'abord la qualité et le coût de la vie sont intéressants, donc la Russie apparaît. Mais l'obligation de parler plusieurs langues est une nécessité pour travailler du travail dans certains secteurs comme l'enseignement, l'énergie, le tourisme haut de gamme, parce que cela fonctionne bien, mais également tout ce qui touche aux métiers de l'alimentation, avec une priorité maintenant sur les produits bios et tout ce qui touche vraiment au haut de gamme. 

Lui écrire mailto : jeanpierrepont@gmail.com

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.