"Augustine", le coup de coeur d'Olivier Assayas
Augustine, d'Alice Winocour, a réuni un peu plus de 67.000 spectateurs la première semaine. Il raconte l'histoire du professeur Charcot qui, au19e siècle, s'est passionné pour l'hystérie
féminine considérée comme une maladie mystérieuse. Pour étudier au mieux cet état, le professeur a fait de l'une de ses patientes, Augustine, son cobaye favori.
"C'est un premier film assez impressionnant de talent qui arrive à prendre un sujet historique pour en faire une réflexion intime, personnelle, sur les rapports homme-femme, et qui dit des choses qu'on ne dit pas souvent. Il y a une foi dans quelque chose, en quoi je crois, qui est l'invisible au cinéma ", explique Olivier Assayas.
Dans la maison , de François Ozon , a rassemblé plus d'un million de spectateurs en un mois. La plongée au coeur de la relation entre un lycéen plutôt brillant, qui espionne ses camarades pour écrire ses rédactions, et son professeur, incarné par Fabrice Luchini. Une relation qui a intrigué et amusé Michel Leclerc.
"J'ai été bien embarqué dans le film. Je trouve qu'il y a un espèce de plaisir à manipuler le spectateur. Les personnages eux-mêmes ne savent pas pourquoi ils font les choses, ils perçoivent que ce n'est pas très net, mais rien de plus. On arrive dans des zones de l'inconscient ou de la perversité que je trouve assez intéressantes ", explique Michel Leclerc.
Après mai , le nouveau film d'Olivier Assayas, vient de sortir dans les salles.
Synopsis : Région parisienne, début des années 70.
Jeune lycéen, Gilles est pris dans l'effervescence politique et créatrice de
son temps. Comme ses camarades, il est tiraillé entre un engagement radical et
des aspirations plus personnelles.
De rencontres amoureuses en découvertes artistiques, qui les conduiront en
Italie, puis jusqu'à Londres, Gilles et ses amis vont devoir faire des choix
décisifs pour trouver leur place dans une époque tumultueuse.
Télé gaucho , le nouveau film de Michel Leclerc, sortira le 12 décembre.
Synopsis : Tout a commencé lorsque les caméscopes ont remplacé les
caméras. Faire de la télé devenait alors à la portée de tous. Jean-Lou,
Yasmina, Victor, Clara, Adonis et les autres ne voulaient pas seulement créer leur
propre chaîne de télé, ils voulaient surtout faire la révolution. Ainsi naquit
Télé Gaucho, aussi anarchiste et provocatrice que les grandes chaînes étaient
jugées conformistes et réactionnaires. Cinq années de grands foutoirs, de
manifs musclées en émetteur pirate, de soirées de beuveries en amours
contrariées... et ce fut ma parenthèse enchantée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.