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De l'action avec "The raid", de l'humour avec "The dictator"

D'un côté, "The Raid", un film d'action et de l'autre "The Dictator", de l'humour bête et méchant. Deux films qui ne font pas dans la demi-mesure.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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The Raid a été tourné en Indonésie par Gareth Evans, un fou d'arts martiaux. Le réalisateur nous emmène dans les pas de policiers d'une unité d'élite, piégés dans un immeuble tenu par un baron de la drogue.

Pas de fioriture, il s'agit juste d'hommes qui se battent. Mais Gareth Evans est un virtuose dans son genre, qui nous fait ressentir la peur et la sueur de ses personnages, avec des combats réglés au millimètre.

Synopsis : Interdit aux moins de 16 ans

Au cœur des quartiers pauvres de Jakarta, se trouve une
citadelle imprenable dans laquelle se cache le plus dangereux trafiquant du
pays. Une équipe de policiers d'élite est envoyée donner l'assaut lors d'un
raid secret mené aux premières lueurs du jour. Mais grâce à ses indics, le
baron de la drogue est déjà au courant et a eu amplement le temps de se
préparer. A l'instant où le groupe d'intervention pénètre dans l'immeuble, le
piège se referme : les portes sont condamnées, l'électricité est coupée et une
armée d'hommes surentrainés débarque. Piégés dans cet immeuble étouffant, les
policiers vont devoir se battre étage après étage pour avoir une chance de
survivre.

The Dictator nous emmène dans la République du Wadiya, tenu par le despote Aladeen. Sacha Baron Cohen (Brüno, Borat ) explose le genre de la comédie dans un style très radical.

Un humour provocateur, des gags énormes qui fonctionnent très bien même si le comédien se repettent parfois un peu.

Synopsis : Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République
du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d'une main de fer par l'Amiral
Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l'Occident, le dictateur a été
nommé Leader Suprême à l'âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père,
tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade !

Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d'Oncle
Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur
de Femmes.

Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux
commencent à s'intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment
sanctionné le pays depuis une dizaine d'années. Pour autant, le dictateur n'est
pas du tout disposé à autoriser l'accès de ses installations d'armes secrètes à
un inspecteur du Conseil de Sécurité – sinon à quoi bon fabriquer des armes
secrètes ? Mais lorsqu'un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un
attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour
répondre aux questions de l'ONU.

C'est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches
conseillers, débarquent à New York, où ils reçoivent un accueil des plus
tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés
wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d'Aladeen.

Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent
le dictateur dans la patrie de la liberté...

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