Cet article date de plus de dix ans.

Everest : pourquoi les sherpas sont-ils en grève depuis trois mois ?

Trois mois après l'accident le plus meurtrier de l'histoire de l'Everest, les ascensions n'ont pas repris. Et ne reprendront pas. Les sherpas ont décidé de boycotter la saison d'alpinisme sur le toit du monde.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 25 min
  (© Reuters)

Le 18 avril dernier, une avalanche sur l'Everest a tué 16 sherpas. C'est l'accident le plus meurtrier dans l'histoire de la conquête de l'Everest, le toit du monde, qui culmine à 8.848 mètres. Cette avalanche a déclenché la colère des porteurs népalais, parce que les indemnisations proposées par le gouvernement aux familles des victilmes sont jugées dérisoires : moins de 300 euros par famille.

Les sherpas réclament plus. Et tant qu'ils n'auront pas obtenu satisfaction, ils ne grimperont plus. Cela signifie que plus personne ne grimpe. Car on ne se lance pas à l'assaut de l'Everest, même par la face népalaise, la moins difficile, sans des porteurs, guides, cuisiniers et éclaireurs : les sherpas.

Au coeur de l'économie népalaise

Au Népal, l'industrie de la grimpe rapporte plus de deux millions d'euros chaque année, et le tourisme, plus de 250 millions d'euro, 2 % de la richesse nationale. Chaque année, des centaines d'alpinistes se lancent à l'assaut de l'Everest, après des mois de préparation et… d'économies pour se payer l'expédition et le concours des sherpas.

 Quel est leur métier, unique au monde ? Comment sont-ils considérés et traités par leurs riches clients occidentaux ?

Le guide de haute montagne Michel Pellé répond par téléphone aux questions des abonnés à Mon Quotidien , le quotidien des 10-14 ans.

Au micro : Aya, Lehna, Sadio et Oussama.

> Reportage : Sherpa, métier à haut risque

> Découverte : L'Everest comme si vous y étiez

 

  (© Play Bac Presse / Ugo Emprin)

Sur les sherpas népalais, l'intégralité de l'interview du guide de haute-montagne Michel Pellé

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.