franceinfo junior. Comment devenir sauveteur en mer ?
Les 28 et 29 juin, une grande collecte est organisée pour soutenir les sauveteurs en mer. Pour parler de leurs actions et leur quotidien, au micro de franceinfo junior : Annie Roussilhon, présidente de la station SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) à Cavalaire-sur-Mer dans le Var.
Ce week-end à Paris et en France, les sauveteurs en mer organisent de grandes journées nationales de collecte : une mobilisation et des festivités pour rendre hommage et soutenir les 8 000 sauveteurs bénévoles qui officient en mer et sur les côtes françaises. Mais à quoi ressemble leur quotidien ? C'est le sujet du jour de franceinfo junior. Au micro, des élèves de CM1-CM2 de l'école des Tilleuls à Orcemont (Yvelines). Pour leur répondre : Annie Roussilhon, présidente de la station SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) à Cavalaire-sur-Mer dans le Var.
"Avez-vous comme une caserne de pompiers mais pour les sauveteurs en mer ?" demande Sami pour démarrer l'émission. Annie Roussilhon lui répond : "Nous n'avons pas de caserne de pompiers, nous avons des locaux pour ranger notre matériel qui se trouve à proximité de nos bateaux. (...) Nous avons un bateau amarré au port de Cavalaire et un Zodiac."
À la station où travaille notre invité, "32 bénévoles" interviennent en mer, dans l'équipe il y a aussi "une dizaine de personnes qui font les relations publiques, qui récupèrent les fonds et les dons. Des sauveteurs qui "ne sont pas payés pour leur travail, ce sont des bénévoles."
Plus de 3 900 sauvetages en mer l'an dernier
"Combien il y a de sauvetages chaque jour ?" s'interroge Sam. "Nous avons eu 3 974 sauvetages sur la France entière dans l'année 2018." Des interventions qui concerne "aussi bien des incendies, des personnes en panne de moteur, qui se sont faits prendre par une très mauvaise météo..."
Et les bateaux qui servent aux secours, par qui sont-ils payés ? demande Romain. "Ce ne sont pas nous qui payons les bateaux, explique Annie Roussilhon. Nous ne sommes que des bénévoles. Les bateaux sont payés par des dons, des subventions, par une participation de l'État, des régions, des départements également et des communes. Nous en finançons la moitié, grâce à des dons et des subventions de plaisanciers et de gens qui pratiquent la mer et nous soutiennent." D'où l'appel au don lancé par la SNSM pour collecter de l'argent. "pour remplacer nos unités qui sont vieillissantes. Un bateau coûte cher."
Y-a-t-il des sauveteurs en rivière ? Est-ce que c'est dur d'être sauveteur ? Comment sont-ils formés ? Sur cette page, réécoutez notre émission du jour sur le sauvetage en mer.
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