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Anti-barrage de Sivens : le crowdfunding pour financer leurs actions en justice

France Nature Environnement espère récolter 6.000 euros pour payer ses frais d'huissiers et d'avocats. Quatre recours devant la justice administrative et une plainte contre X ont été déposés.
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

Si le projet du barrage dans le Tarn est pour l'instant suspendu, les opposants continuent leur bataille juridique - une bataille qui se déroule même à Bruxelles avec l'ouverture d'une procédure d'infraction contre la France pour non-respect de la directive sur l'eau.

En France, France Nature Environnement Midi-Pyrénées, l'antenne locale d'une fédération d'associations qui est à la pointe de la contestation du projet, compte sur les dons des internautes pour financer les constats d'huissiers et les frais d'avocats engagés à hauteur de 6.000 euros. L'ONG a déposé quatre recours devant le tribunal administratif de Toulouse et a porté plainte contre X pour infractions au Code de l'environnement.

Si France Nature Environnement a déjà une campagne de financement participatif en cours pour le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes sur la même plateforme "Citizen Case" , c'est une première pour la section Midi-Pyrénées qui l'a lancé le vendredi 12 décembre.

"On a senti une forte mobilisation, très localement dans le Tarn mais aussi au niveau national. On a senti que les citoyens avaient envie de se mobiliser - on l'a aussi vu dans certaines manifestations" , explique à France Info Marie-Laure Cambus, la présidente de France Nature Environnement Midi-Pyrénées. "C'est un combat qui commence à peser lourd sur l'association. On sollicite l'aide des citoyens pour continuer à attaquer et être présent en veille sur les dossiers juridiques afin de faire valoir le droit à l'environnement", ajoute-t-elle.

L'association s'est fixée un premier palier de 6.000 euros mais espère collecter le double. L'argent supplémentaire sera alors consacré à ses dépenses courantes pour participer à la concertation entre le Ministère de l'écologie, le Conseil général du Tarn, les chambres d'agriculture, le collectif du Testet et l'Agence de l'eau.

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