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Révolution des parapluies à Hong-Kong : l'épilogue d'un mouvement numérique

Les manifestants pro-démocratie ont documenté l'évacuation de leur principal campement à l'aide de tweets, photos et vidéos. Un art du storytelling utilisé depuis les débuts.
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© Maxppp)

Ils ferment leurs derniers parapluies qui leur servaient à se protéger des gaz lacrymogènes des policiers. Alors qu'à Hong-Kong, les autorités ont commencé jeudi à évacuer les derniers lieux d'occupation des manifestants pro-démocratie, ce sont les symboles de onze semaines de mobilisation qui continuent à disparaître progressivement, notamment de la place Admiralty, épicentre du mouvement des parapluies qui a rassemblé jusqu'à des dizaines de milliers de manifestants.

Comme ses débuts, l'épilogue des manifestations à Hong-Kong est raconté en temps réel sur les réseaux sociaux malgré les tentaives réussies ou avortées de la censure chinoise. Les manifestations d'Hong-Kong, aussi appelées , , ou , font d'ailleurs partie des événements les plus commentés sur Twitter de l'année 2014.

L'arrivée des policiers.

Les débuts de l'évacuation du principal campement.

La fin du mur "Lennon Wall", en référence au Beatle, dépouillé des milliers de post-its jaunes, preuves de soutien des passants aux manifestants.

Le "parapluie jaune" défait.

Depuis le milieu du mois de septembre, Facebook, Twitter ou même l'application FireChat, qui permet d'envoyer des messages sans connexion Internet ou réseau téléphonique, sont utilisés pour s'organiser, documenter et transmettre leurs messages dans le monde entier. Dans l'espoir d'un soutien face aux autorités chinoises qui leur refusent l'instauration d'un suffrage universel sans passer par la case approbation d'un comité loyal à Pékin.

Une banderole "Nous serons de retour" comme un avertissement adressé aux policiers qui ont interpellé plus de 200 personnes pour leur rappeler qu'il ne s'agit peut-être non du "début de la fin" mais de la "fin du début". C'est d'ailleurs le contenu des props de Joshua Wong, le leader de la révolution âgé de 18 ans : "Si le gouvernement veut avoir recours à la police pour évacuer le site, n'oubliez pas, cet acte ne peut ni résoudre les conflits politiques ni les conflits de société".

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