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Vers une interdiction du revenge porn en France

Les membres de la commission des lois de l'Assemblée nationale ont adopté un amendement à la loi numérique punissant d'un an de prison la diffusion sans consentement d'images intimes d'un tiers.
Article rédigé par Thomas Rozec
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
  (L'Assemblée doit encore adopter l'amendement en séance plénière  © REUTERS / Charles Platiau)

 Le revenge porn , ou "revanche pornographique" en VF, c'est cette pratique qui consiste à diffuser des clichés ou des vidéos intimes d'une tierce personne sans son consentement, souvent pour lui nuire. Aussi vieux que le web ou presque, le revenge porn a servi de carburant à tout un tas de sites peu recommandables, et a suscité suffisamment de sales histoires pour que de plus en plus de pays se saisissent de son cas.

En France, si la pratique a déjà valu à certains des condamnations, il manquait encore une mention claire dans notre code pénal. Ce sera peut être bientôt le cas, puisque la commission des lois de l'Assemblée nationale a adopté ce jeudi un amendement au projet de loi numérique d'Axelle Lemaire, proposant d'inscrire le délit dans la loi. Si les députés valident, en séance plénière, cet ajout, les contrevenants se verraient désormais menacés d'une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison et 45.000 € d'amende. Ca fait cher la petite vengeance.

Dans France Info Numérique, nous avons également évoqué la mort d'Alan Rickman (et la malédiction Aaron Ramsey); les Oscars source de polémique et de records; Netflix qui veut empêcher ses clients de contourner les blocages géographiques et les 15 ans de Wikipedia.

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