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Nils, 19 ans : "On voit bien que c'est le monde d'avant qui est revenu"

Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-30 ans. Mercredi 5 janvier, rencontre avec Nils, 19 ans, étudiant à l'université Paris-Dauphine.

Article rédigé par franceinfo - Manon Mella
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Nils, 19 ans, en deuxième année de licence à Paris Dauphine (MANON MELLA / FRANCEINFO)

Direction l’université Paris-Dauphine où Nils, 19 ans, est en deuxième année de licence. Arrivé à Paris l'année dernière, il a grandi à la campagne autour de Rouen avec un père jardinier et une mère professeure d’allemand. Nils appartient à cette génération qui a grandi avec la conscience du défi climatique. Un défi qu’il aborde avec beaucoup de pessimisme.

On nous dit qu'on est la génération qui va devoir changer les choses mais j'ai l'impression que c'est déjà un peu trop tard.

Nils, 19 ans

Au niveau de l'environnement, "le seul moment où il y a eu un peu d'espoir c'était au pendant la crise sanitaire quand tout s'est arrêté mais là on voit que ça reprend comme c'était parti. J'ai l'impression que ça ne va pas évoluer dans le bon sens", selon Nils. "On a parlé du monde d'après mais on voit bien que c'est le monde d'avant qui est revenu", ajoute l'étudiant. 

Politiquement, Nils ne définit à gauche. "Je me sens proche des idées de la France Insoumise mais je n'ai pas spécialement envie de voter pour Jean-Luc Mélenchon". L'étudiant de 19 ans confie ne pas avoir confiance dans les hommes et femmes politiques. "J'ai toujours l'impression que les gouvernements en place ne fonctionnent pas comme je voudrais et que c'est toujours un peu des déceptions.

Je suis à peu près sûr de voter au premier tour mais au second, ce n'est pas certain.

Nils, 19 ans

à franceinfo

À moins de 100 jours du premier tour de l'élection présidentielle, Nils n'est pas sûr de voter au second tour. "Pour moi, le but d'Emmanuel Macron, c'est de se retrouver face à Marine Le Pen. C'est pour ça que je ne sais pas si je voterai au second tour mais je ne pense pas. Pour ma conscience, peut-être que j'irai voter blanc mais je sais que ça n'aura aucun impact et que si je m'abstiens ce sera exactement la même chose."

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