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Solène et Audrey, 24 et 25 ans : oui au vote, à condition d'être bien informées

Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-30 ans. Jeudi 6 janvier, rencontre avec Solène et Audrey, (24 et 25 ans) graphistes à Paris.

Article rédigé par franceinfo - Manon Mella
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Solène (24 ans) et Audrey (25 ans), graphistes à Paris. (MANON MELLA / FRANCEINFO)

Comment se forger une opinion politique quand on a 25 ans ? Pour Solène et Audrey, graphistes à Paris, ce n’est pas forcément simple. Si elles ont du mal à se faire un avis, c'est selon elles parce qu'elles manquent d'informations claires et pédagogiques sur les candidats et leurs différents programmes. 

"J'ai toujours eu la posture de la personne qui ne donne pas son avis car elle ne s'y connaît pas assez, confie Audrey, 25 ans, qui essaye s'intéresser à la politique en vue de l'élection de 2022. Mais j'ai du mal à trouver les informations qui m'intéressent". Même constat pour Solène, qui apprécie d'autant plus la présence des politiques sur les réseaux sociaux. "C'est intéressant de s'adapter au monde d'aujourd'hui et aux jeunes et de ne pas être uniquement à la télévision ou à la radio, qu'on n'écoute pas tout le temps."

"Emmanuel Macron a essayé de se mettre sur les réseaux sociaux et je trouve ça chouette. Je trouve qu'ils devraient tous faire ça."

Solène, 24 ans

Audrey est quant à elle plus méfiante. "Je ne sais pas si les réseaux sociaux sont la meilleure manière de véhiculer l'information". La jeune graphiste "ne regarde pas la télévision". Au début de la crise sanitaire, quand elle était confinée, ce sont ses parents qui lui envoyaient des messages pour l'informer.

"Ce sera la présidentielle où je voterai en étant plus renseignée."

Audrey, 25 ans

Si les deux jeunes graphistes ont parfois du mal à s'informer, elles tiennent tout de même à voter sans savoir pour qui à ce stade de la campagne. Solène se pose la question de la légitimité de son vote. "Je vote mais je me dis parfois que ce n'est pas forcément bien que j'ai le droit de vote, dans le sens où je ne suis pas assez renseignée au point d'avoir un avis hyper affuté."

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