Guerre au Proche-Orient : "Il y a un risque escalatoire de plus en plus important", constate le chercheur David Rigoulet-Roze

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Guerre au Proche-Orient : "Il y a un risque escalatoire de plus en plus important", constate le chercheur David Rigoulet-Roze
Guerre au Proche-Orient : "Il y a un risque escalatoire de plus en plus important", constate le chercheur David Rigoulet-Roze Guerre au Proche-Orient : "Il y a un risque escalatoire de plus en plus important", constate le chercheur David Rigoulet-Roze (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Les frappes lancées par Israël sur le sud du Liban, en riposte au Hezbollah, créent un vent de panique. La crainte d'une escalade se fait ressentir au Proche-Orient. Le risque existe bel et bien, explique David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, dans le "18h/20h" du mardi 24 septembre.

Depuis lundi 23 septembre, Israël fait pleuvoir les frappes sur le sud du Liban. Plusieurs centaines de personnes ont été tuées, et des milliers d'autres fuient vers le nord, alors que de nouvelles attaques sont annoncées par l'État hébreu. "Il y a un risque escalatoire qui est de plus en plus important", pointe dans le "18h/20h" du mardi 24 septembre, David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS et rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.

"Les Israéliens considèrent que le statu quo n'est plus possible"

"Selon les dires du ministre de la Défense israélien, le centre de gravité s'est déplacé de Gaza, au sud, vers le nord", fait remarquer le spécialiste. David Rigoulet-Roze rappelle qu'"entre 60 et 70 000" Israéliens à la frontière ont dû être "déplacés du fait des tirs du Hezbollah, qui a manifesté sa solidarité avec le Hamas dès le 8 octobre".

Par conséquent, "aujourd'hui les Israéliens considèrent que le statu quo n'est plus possible", souligne encore le chercheur. Pour Israël, "il y a un trop gros risque d'un nouveau 7 octobre, non plus au sud, mais au nord", ajoute David Rigoulet-Roze pour expliquer la posture israélienne.

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.

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