Histoire de folles rumeurs. Lady Di a été assassinée
La princesse Lady Di aurait donc été assassinée sur ordre de la famille royale britannique. Voici ce que l'on pouvait entendre peu de temps après sa mort.
La princesse de Galles est morte. Et la sidération laisse rapidement la place au doute, aux rumeurs.
Un tel destin, que le monde entier suit pas à pas depuis le 29 juillet 1981, date de son mariage avec le prince Charles, qui fera peut-être d’elle, un jour, la reine d’Angleterre. Il y a eu les naissances de ses fils, les crises avec Charles et avec la famille royale...Tout ne peut pas se finir, aussi banalement, dans un accident de voiture sous un pont parisien. D’autant que Diana n’est pas la seule victime. Outre le chauffeur, il y a aussi Dodi al Fayed, le compagnon de Diana.
Et justement, la première grosse rumeur, elle émane du père de Dodi, Mohamed al-Fayed, selon lequel l’assassinat du couple a été orchestré par le prince Philip qui n’aurait pas supporté la présence d’un musulman dans sa famille, d’autant plus que la princesse était enceinte et sur le point de se fiancer. Les services secrets auraient mandaté le chauffeur de la Mercedes, en réalité un kamikaze.
Sur ordre de la Couronne...
Un agent du mossad aurait évoqué un autre mode opératoire : la voiture de la princesse a été télécommandée à distance grâce à un piratage informatique. Mais toujours sur l’ordre de la Couronne. La preuve absolue de l’implication de la famille royale, certains ont cru la trouver en 2005, lorsque John Hopkins, agent du MI5, avoue, au seuil de la mort avoir assassiné un grand nombre de personnes, dont Lady Diana…
Un témoignage, soi-disant, donné sur son lit de mort par un agent dont on ne sait rien, illustré par une photo d’un mourant utilisée dans de nombreuses rumeurs du même genre, et véhiculé par un site connu pour ses fausses informations. Qui plus est, Hopkins justifie l’ordre de la Couronne par le fait que la famille royale aurait appris le désir de Lady Diana de divorcer. Un divorce en réalité prononcé trois ans plus tôt. Les enquêtes, française et britannique, ont pointé la vitesse excessive de la Mercedes, l’état d’ébriété du chauffeur peu conciliant avec les antidépresseurs et neuroleptiques qu'il prenait quotidiennement. La triste banalité ne fait jamais bon ménage avec l’exceptionnel. Le destin de Lady Di devait l’être jusqu’au bout.
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