Le djihadiste voulait s'en prendre à la tour Eiffel
C’est un nouvel exemple de la menace terroriste qui pèse sur la France. L'histoire d'un Algérien de 29 ans, vivant en France, avec sa famille, et qui était en contact direct avec l'un des chefs d'Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb islamique. Ce djihadiste avait pour nom de guerre Abu Naji. Il a été arrêté il y a un an. Les enquêteurs ont réussi à décrypter les messages codés qu'il échangeait avec Aqmi. En avril 2013 un cadre d'Aqmi lui demande de préparer une liste de cibles potentielles en France. Le lendemain il répond par un long mail.
Viser un avion au décollage
Abu Naji propose de viser des patrouilles de police ou de gendarmerie, d'attaquer une centrale nucléaire, ou de cibler "un avion, au moment du décollage". Il énumère aussi les sites touristiques parisiens : la tour Eiffel, le Louvre. Et il évoque les grandes manifestations culturelles dans le sud de la France.
"Les artères deviennent noires de monde ", écrit-il, selon le Parisien, au chef d'Aqmi. "Une simple grenade peut blesser des dizaines de personnes. Je vous laisse imaginer si c'est un engin piégé". L'homme comptait rejoindre en juillet dernier, un camp d'entrainement d'Aqmi dans un maquis du sud de l'Algérie. Selon Elisabeth Fleury du Parisien l'homme a été arrêté par les enquêteurs quelques jours avant son départ.
L’image du jour
Avec Dimitri Beck, rédacteur en chef de Polka magazine, le magazine du photoreportage. C’est une image de la Nasa sur le site Astronomy Picture of the day.
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