Les espions de Poutine deux fois plus actifs que ceux de la Guerre froide

"Ils sont deux fois plus actifs que pendant la guerre froide" . L’affirmation vient d’un "haut responsable" , cité sous couvert d'anonymat par le Nouvel Observateur . "Les espions de Poutine en France" , c'est le dossier du nouveau numéro de l’hebdomadaire.

Le Nouvel Obs raconte notamment l’histoire d’un jeune espion russe. L’homme se présente comme diplomate à l’ambassade de Russie en France. Sa mission : approcher des hauts-gradés, des chercheurs, des journalistes... mais aussi "implanter une taupe au cœur du pouvoir français" , écrit le journaliste Vincent Jauvert. Le colonel Iliouchine a fini par rentrer à Moscou après avoir été repéré par le contre-espionnage. 

Une "bataille de l'ombre" relancée par Poutine

Mais son histoire ne serait "que la pointe de l’iceberg" . Les agents russes "cherchent à recruter dans les entreprises, à l’Assemblée et jusqu’à l’Elysée" , affirme le Nouvel Observateur . Une "bataille de l’ombre" lancée depuis le retour de Vladimir Poutine au Kremlin. "Tout les intéresse" , peut-on lire dans ce passionnant dossier : la vie privée des politiques, la diplomatie française ou encore les secrets commerciaux des grandes entreprises.

Mais les Russes ne sont pas les seuls à nous espionner dans l'Hexagone, loin de là. D’après le Nouvel Observateur , "il y a en France une centaine d’officiers américains de renseignement, soit plus que de Russes" .