Les futurs de We demain
L'invité de l'Hyper revue de presse : François Siegel, éditeur et cofondateur du trimestriel We demain qui fête son premier anniversaire et qui sort son numéro 4. Un magazine qui explore tous les futurs et tout ce qui va bouleverser notre quotidien dans les années qui viennent.
Un projet futuriste justement : des chercheurs américains ont réussi à télécommander par la pensée un petit drone à quatre rotors, avec une étonnante précision. A lire sur lefigaro.fr
Avec un simple casque sur la tête, le cobaye a réalisé un exploit dont rêveraient beaucoup de prestidigitateurs: il a fait léviter un objet au-dessus du sol par la seule force de son esprit (ou presque).
C'est l'application spectaculaire d'un nouveau champ de recherche, qui relie directement un ordinateur au cerveau humain.r.
Ce n'est pas la première fois qu'un objet est contrôlé par la pensée, mais dans ce cas, la technique utilisée est impressionnante par le contrôle très fin qu'elle permet sur le pilotage du drone, dans les trois dimensions.
Dans toutes ces études, le principal intérêt est de mettre au point des dispositifs de télécommande pour des personnes handicapées.
Dans les coulisses des Echos : Les femmes de la rédaction des Echos en ont assez, assez de ne pas être suffisamment représentées au sein de la hiérarchie du quotidien. Pour exprimer leur colère, ces femmes journalistes ont donc décidé de mener une grève inédite, une grève des signatures, dans les éditions papier et web de ce vendredi 7 juin.
Elles considèrent que chaque jour, elles sont aussi nombreuses que les hommes à faire ce journal, mais qu'elles sont devenues comme "inivisibles" : il n''y a de femme ni à la rédaction en chef ni à la direction de la rédaction du quotidien. Elles déplorent la "disparition" des femmes dans les équipes de direction, elles appellent "la direction des Echos à prendre la mesure du problème et à agir en conséquence." Elles affirment que ce sentiment d'inégalité entre hommes et femmes a été renforcé ces dernières années, créant "un malaise" au sein de la rédaction. Donc pas de signature féminine aujourd'hui dans Les Echos , c'est signalé par leurs confrères et consoeurs sur lemonde.fr
Toujours en feuilletant la presse, l'histoire d'une chanson : une chanson de beau temps, une chanson qui donne du coeur à l'ouvrage et qui met de la joie dans le coeur... Comme l'écrit Didier Paillat dans Le Courrier de l'Ouest , c'est une chanson de copains et de prairies, de fougères et de buissons. Une chanson semée en 1963, dans les années Anquetil-Poulidor, et qui a poussé en mai 1968, dans une France en panne où les vélos remplaçaient les autos... "Quand on partait de bon matin"... comme dans "La bicyclette" chantée par Yves Montand.
Et bien on a retrouvé la Paulette de "La bicyclette" : elle est même ce matin à la Une du Courrier de l'Ouest . Celui qui a écrit la chanson interprétée plus tard par Yves Montand, c'est l'auteur-compositeur et cinéaste Pierre Barouh.
Enfant d'une famille juive de Levallois-Perret, il avait été mis à l'abri des nazis dans les années 40 chez une famille d'agriculteurs en Vendée. C'est là qu'il rencontre Paulette dans les années 50.
La suite, c'est une chanson, écrite en 1963, rangée dans un tiroir. Pierre Barouh raconte toujours dans Le Courrier de l'Ouest que la chanson ressort un soir de poker chez Montand et Signoret à Saint-Paul-de-Vence. Pierre Barouh se met à la fredonner, et Montand a le coup de foudre, il veut aussitôt l'enregistrer. Personne ne le regrette, surtout pas Paulette...
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