Cet article date de plus de dix ans.

La France, "bête" de cirque en Europe ?

Aujourd'hui certains pays comme l'Allemagne, la Hongrie, le Danemark, la Suède, la Belgique, bientôt, le Royaume-Uni et l'Espagne ont clairement interdit l'utilisation des bêtes sauvages dans les cirques. La France est bien seule en Europe à autoriser l'exploitation des animaux sauvages et domestiques dans son industrie du cirque.
Article rédigé par Lucie Montchovi
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

La Belgique est l'un des deniers pays européens à ne plus
autoriser les animaux sauvages dans les cirques.
Fini donc les spectacles de
notre enfance avec les singes savants, les éléphants dressés, les tigres
traversant des cercles de feux. Tout cela sera également bientôt de l'histoire ancienne pour
la Catalogne en Espagne et la Grande Bretagne : eux aussi sont en train de réfléchir à un
projet de loi visant à sortir les bêtes sauvages des chapiteaux.

Pas d'interdiction en France

La France autorise toujours la détention et l'exploitation
des animaux sauvages et domestiques dans l'industrie du cirque. D'ailleurs
selon les derniers chiffres de l'association "Code animal ", il
existe sur notre territoire près de 130 cirques qui transportent avec eux des
animaux sauvages : lion, tigre, otarie, ours, lama..  

Cependant, onze municipalités font de la résistance et refusent sur leur sol des cirques
traditionnels avec bêtes sauvages. C'est le cas à Illkirch dans le Bas-Rhin et à Montreuil (Seine Saint Denis).

Les Français plébiscitent le cirque traditionnel

Les chiffres sont là pour le prouver : le cirque
traditionnel fait salle comble, avec environ 14 millions de spectateurs à l'année. Pour
les 300 cirques dits contemporains - soit sans animaux comme le cirque "Phénix",
du "Soleil" ou "Plume" - les spectacles drainent quant à eux 1 million de fans.

A y regarder de plus près, on parle bien  de maltraitance envers des animaux, soutient la
présidente de la Fondation "30 millions d'Amis" Reha Hutin. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.