Il était une fois en Amérique : 1828, la violente campagne d'Andrew Jackson
Alors que l'élection présidentielle se profile aux États-Unis, retour pendant tout l'été sur des épisodes marquants de l'histoire politique américaine.
On a souvent l’impression que les campagnes actuelles, notamment aux États-Unis, sont bien plus violentes que celles du passé, du XIXème siècle par exemple. C’est un peu vite oublier celle de 1828, qui opposa le président John Quincy Adams au général Andrew Jackson, aussi appelé "Old Hickory" en référence à la dureté du bois de noyer. Un surnom hérité de sa conduite lors de la guerre de 1812, contre les Anglais, et titre d'une chanson écrite en son honneur.
Il y a un gros contentieux entre les deux hommes qui date de l’élection précédente. En 1824, Jackson arrive en tête mais sans majorité absolue, en raison de la présence d’autres candidats, se voit privé de sa victoire par la Chambre des représentants. Il est prêt à tout pour prendre sa revanche en 1828 et récupérer son dû : la Maison Blanche.
Difficile de faire plus différents que les deux candidats. Adams est le fils d’un président, il a reçu une belle éducation et a un passé de diplomate quand Jackson est un orphelin qui s’est élevé tout seul, notamment lors de bataille de la Nouvelle-Orléans contre les Anglais. Pendant la campagne, les partisans d’Adams dépeignent un adversaire violent, sans morale, une brute sanguinaire, tandis que Jackson voit en Adams un yankee élitiste déconnecté du peuple.
Rumeurs et insultes
On accusa Jackson d’être adultère parce qu’il avait épousé une femme qu'il pensait être divorcée, ce qu’elle n’était pas. Elle-même fut qualifiée de bigame. Adams, de son côté, était accusé, sans preuve, d’avoir fourni une jeune Américaine au Tsar russe et d’avoir à la Maison Blanche un billard payé par le contribuable. La course pour la présidence est violente.
Entre les partisans, les insultes pleuvent et les tensions sont telles que lorsque l’homme du peuple, Jackson est élu, et qu’il se rend à Washington, il ne prend même pas la peine de rencontrer le président Adams. Ce dernier, d'ailleurs, n’assistera pas, à l’inauguration de son successeur.
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