Le typhon Haiyan aux Philippines
Immédiatement, le bilan s’annonce terrible. Les morts se comptent par milliers, les disparus aussi. Sur place, Philippe Reltien, puis Anne Lamotte décrivent la dévastation : les toîts arrachés, les cadavres, partout, ces villes et ces villages réduits à l’état de débris…
A Guiwan, au sud de l’Archipel des Philippines, Anne Lamotte avait rencontré une équipe de secours française : les pompiers de l’urgence internationale. Le lieutenant colonel Philippe Besson a mené deux missions à Guiwan. Il s’apprête à repartir, dans quelques semaines, car l’étendue des dégâts est telle que, neuf mois plus tard, sur place, les autorités font encore face à de lourds défis.
"Depuis décembre le pays est encore dans une phase de reconstruction. La priorité des habitants était de retrouver un abri, même primaire, et de dégager les voies de circulation. Dans un deuxième temps, les autorités se concentrent sur la remise en état des bâtiments publics et notamment les centres d'évacuation. Car leur crainte est que de nouveaux typhons touchent les Philippines et que la population n'ait pas de lieu où s'abriter."
Les Philippines essuient chaque année une vingtaine de tempêtes tropicales. Le 17 juillet dernier, le Typhon Rammasun a fait 38 morts.
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