Cliniques, Brésil, et monastère
Etudiants infirmiers
Ce mardi ils étaient plusieurs milliers à manifester pour protester contre le boycott dont ils sont victimes de la part des cliniques privées. En effet pour faire pression sur le gouvernement qui a décidé de baisser leurs tarifs, les cliniques privées ont annoncé qu'elles n'accueilleraient plus aucun étudiant infirmier en stage à partir du 1er mars. Une catastrophe pour les étudiants car ce stage est obligatoire pour valider le diplôme...
Beaucoup de ces étudiants ont dû retrouver un stage en catastrophe, en surnombre dans des services hospitaliers publics qui n'en demandaient pas tant, et souvent dans des services qui ne correspondaient pas à leurs voeux - en pédiatrie à la place de la gérontologie, par exemple, ou l'inverse.
Chaque année les cliniques privées forment 35 000 étudiants infirmiers, soit un tiers des effectifs nationaux.
Brasil !
A moins de 100 jours du coup d'envoi de la Coupe du monde de football, le site spécialisé Educ Pros propose une enquête sur ces écoles françaises qui se lancent à la conquête du Brésil. On y apprend que plusieurs implantations d'universités seraient sur les rails ou déjà concrétisées: ainsi un bureau de l'université de Lyon a déjà ouvert à Sao Paulo à la rentrée 2013, bientôt rejoint par la Sorbonne, toujours à Sao Paulo, et par l'université de Toulouse, à Recife. Chaque année la France accueille plus de 4000 étudiants brésiliens.
Tags
Des étudiants ont découvert hier mardi des tags à caractère homophobe et nationaliste sur les murs extérieurs de l'université de Bourgogne, à Dijon. Sur son compte Twitter le président de l'université de Dijon, Alain Bonnin, a immédiatement dénoncé "ces actes anti-républicains ", et a annoncé son intention de porter plainte.
Sur les réseaux
Un reportage sur ces étudiants qui vont réviser leur concours dans...des monastères. Et pour cause, c'est calme, un monastère! Les voisins ne font pas de bruit, on mange à heures fixes, et il y a peu de risques d'être distraits par les écrans de télévisions ou d'ordinateurs. Bref, pas beaucoup de tentations, l'idéal quand on prépare les concours d'entrée dans les grandes écoles. Un reportage à voir sur le site du Parisien , et ci-dessous.
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