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Culture d'été. "Chez Paradis", une histoire de vengeance signée Sébastien Gendron

"Culture d'été", c'est chaque jour le coup de cœur culturel de franceinfo. Mardi 9 août, un roman qui a pour thème la vengeance. Une vengeance qui intervient une trentaine d'années plus tard.

Article rédigé par Gilbert Chevalier
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
"Chez Paradis" un roman de Sébastien Gendron. (SERIE NOIRE GALLIMARD)

Le thème de la vengeance est un classique du polar, des centaines de romans ont été écrits sur ce thème. Sébastien Gendron, habitué de la Série Noire de Gallimard, nous offre avec Chez Paradis une histoire de vengeance plutôt corsée. Il y a même rivalité dans la vengeance car dans ce roman le patron de "Chez Paradis" , nom d'une station-service perdue dans le sud de la France, est un salaud de très haut niveau. Dans un passé lointain convoyeur de fonds, il n' avait pas hésité à tirer sur un petit jeune en mob pour l'accuser d’un braquage.

Depuis dans son garage du sud, il martyrise tout le monde, son apprenti, insulte sa femme, magouille avec le maire, et de temps en temps, aime bien aller se castagner avec le premier qui lui tombe sous la main. 30 ans plus tard, la vengeance du petit jeune jeune en mob arrive presque trop tard, il y a de la concurrence.

"Moi, j'adore les salauds. J'adore les salauds, j'adore les losers."

Sébastien Gendron

à franceinfo

"J'aime bien les mecs qui se cassent la gueule aussi. Les mecs qui sont très haut placés puis qui tombent. Voilà, donc oui, ça m'a bien amusé de dresser tout ça qui est une sorte de panel de tous mes personnels passés. Là on est sur le petit poisson qui fait ses affaires dans son coin. Une sorte de western. En fait, c'est un peu un endroit où il n'y a pas de lois", déclare Sébastien Gendron. On a l'impression que ça l'amuse beaucoup de nous proposer cette galerie de personnages vraiment abjects, où l'humanité n'est pas vraiment  à son avantage sous sa plume.

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