Audiovisuel public : "Je souhaite qu'on parle de holding et uniquement de holding", déclare le sénateur Laurent Lafon

Les sénateurs ont pérennisé mercredi le mécanisme de financement de l'audiovisuel public par l'affectation annuelle d'un montant de TVA pour garantir son indépendance "par rapport aux gouvernements", précise le président centriste de la commission Culture du Sénat.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président centriste de la commission Culture du Sénat Laurent Lafon, jeudi 24 octobre 2024. (FRANCE INFO / RADIO FRANCE)

"La fusion n'est plus à l'ordre du jour", assure jeudi 24 octobre sur franceinfo le président centriste de la commission Culture du Sénat Laurent Lafon, au lendemain de la pérennisation par les sénateurs du mécanisme de financement de l'audiovisuel public par l'affectation annuelle d'un montant de TVA.

La création d'une holding 

Concernant la question de la gouvernance de l'audiovisuel public, qui regroupe France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (RFI, France 24) et l'Institut national de l'audiovisuel (INA), Laurent Lafon a de nouveau milité pour la création d'une holding regroupant l'audiovisuel public. "J'ai toujours parlé de holding et je souhaite qu'on parle de holding et uniquement de holding parce qu'il faut trouver une solution qui permette de renforcer les stratégies communes, de renforcer les actions communes, sans nier les identités et les histoires de chacune des structures qui composent l'audiovisuel public", souligne-t-il, avant de confirmer que le projet de fusion défendu jusqu'ici par la ministre de la Culture Rachida Dati "n'est plus à l'ordre du jour".

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