Élections européennes : "Je vais devoir donner de la voix", prédit David Pujadas avant le débat entre les principaux candidats sur LCI
Arrivé sur LCI en août 2017, David Pujadas, qui anime l’émission "24h Pujadas, l’info en question" chaque jour entre 18 heures à 20 heures, s’apprête à animer, mardi 21 mai à 20h30, le premier débat télévisé réunissant les huit principales têtes de liste aux élections européennes qui auront lieu le 9 juin prochain. Exit les parois en plexiglas et les pupitres trop formels, les huit intervenants seront confortablement installés sur des fauteuils dans une atmosphère plus cosy façon "Club". Une configuration idéale pour le journaliste David Pujadas : "Ce que j'aime, c'est que les gens qui débattent puissent quasiment se toucher et que d'une certaine manière, on entre dans une émission de télé comme on entrerait dans un salon".
Les huit candidats (sur 37 au total) qui s’opposeront représentent les partis actuellement en tête des sondages : Manon Aubry pour La France insoumise, Jordan Bardella pour le Rassemblement national, François-Xavier Bellamy pour Les Républicains, Léon Deffontaines pour le Parti communiste français, Raphaël Glucksmann pour le Parti socialiste-Place publique, Valérie Hayer pour Renaissance, Marion Maréchal pour Reconquête et Marie Toussaint pour Les Écologistes-EELV. "C’est la première fois que les huit têtes de liste seront présentes. Ce sont des moments de démocratie, c'est important de marquer le coup", confie-t-il.
Des débats "vraiment centrés sur les questions européennes"
L’ancien présentateur du JT de 20 heures de France 2 avait déjà officié en tant qu’animateur dans plusieurs émissions politiques ou de société comme "Des paroles et des actes" et "L’ Émission politique". David Pujadas note la jeunesse des candidats qu'il va recevoir : "Il y en a deux qui ont 28 ans. Les autres sont des trentenaires, sauf le doyen Raphaël Glucksmann, qui a 44 ans. Ils sont très jeunes, ils sont très dissipés". "Donc, je pense que je vais devoir donner de la voix. Mais je compte malgré tout sur leur civisme d'une certaine manière, pour penser aux téléspectateurs", poursuit-il.
Les débats seront "vraiment centrés sur les questions européennes. On est, nous journalistes, toujours les premiers à regretter que les questions intérieures, nationales prennent le pas sur les enjeux européens", mais conclut-il : "il sera difficile de ne pas évoquer la Nouvelle-Calédonie ou encore le conflit au Proche-Orient".
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