Guenaëlle Troly, directrice de la chaîne RMC Découverte : "Notre ligne éditoriale est celle de la connaissance et du divertissement"
Guenaëlle Troly, directrice de RMC Découverte, est l'invitée d'"Info médias". Elle revient sur la progression de cette chaîne de la TNT.
Si RMC Découverte occupe le canal 24 de la TNT, un "numéro pas facile" à retenir, la chaîne thématique ne manque pas de ressources. Avec 2,8% de parts d’audience au mois de mai, RMC Découverte attire un nombre substantiel de téléspectateurs. Guenaëlle Troly, directrice de cette chaîne du groupe NextRadio, analyse cette hausse d'audience par une promesse éditoriale identique depuis 2012. Il s’agit d’un "équilibre entre du divertissement et de la connaissance. C’est cela qui attire les téléspectateurs et qui les fait rester longtemps sur la chaîne."
RMC Découverte revendique la notion de pédagogie : "On explique aux gens comment cela marche, comment cela a-t-il été fabriqué, comment est-ce que l’on arrive à certaines situations. C'est ce qui intéresse les téléspectateurs, quel que soit le domaine."
Sur RMC Découverte, l’automobile côtoie l’histoire ou encore les civilisations. Et si les thèmes s’entremêlent, cela ne signifie pas que la chaîne ne présente pas de ligne éditoriale, comme le rappelle Guenaëlle Troly : "Notre ligne éditoriale est celle de la connaissance et du divertissement. Nous proposons des rendez-vous extrêmement réguliers. Certains n’ont pas changé depuis le démarrage de la chaîne, c’est le cas de l’émission 'Top Gear' du mercredi, de la case civilisation du mardi soir. Les téléspectateurs savent donc ce qu’ils vont regarder et connaissent cet univers qui leur est familier."
300 heures de production originale
La chaîne, qui diffuse de nombreux programmes étrangers et des adaptations françaises, diffuse tout de même des contenus originaux. En 2018, RMC Découverte a dédié 300 heures à la production originale, "ce qui est conséquent pour une chaîne de la TNT", assure la directrice de la chaîne.
Malgré une audience essentiellement composée d’hommes, Guenaëlle Trolly assure que le but "n’est pas de féminiser l'audience, ni d’exclure les femmes car elles peuvent, elles-aussi, être intéressées par l’histoire, les moteurs et la technologie au sens large du terme." "Nous sommes toutefois contents d’accueillir une audience masculine, moins souvent sollicitée à la télévision", assure-t-elle.
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