Harry Roselmack : "l'immersion n'est pas un artifice"
"Des usines et des hommes" n'est pas une enquête. C'est un reportage au plus près de ces ouvriers, de ces chefs
d'entreprise, qui se battent pour sauvegarder
l'industrie française. "On a été très bien accueillis, car ces gens ont une volonté de témoigner de cette situation" explique Harry Roselmack, qui a notamment pendant plusieurs mois le plan social qui a supprimé 93 emplois chez un sous-traitant automobile. Sans parti-pris. "On a souvent tendance à être manichéen, en mettant les ouvriers contre la direction. Ce n'est pas si simple que ça, et on voulait le montrer."
A l'image, on voit Harry Roselmack rencontrant les salariés, serrant des mains... L'immersion "n'est pas un artifice" selon le journaliste. "Le fait que je sois à l'image permet de créer un lien entre le téléspectateur et la situation, surtout quand on appréhende des milieux très fermés."
A la rentrée, Harry Roselmack continuera ses reportages en immersion ainsi que la présentation de "Sept à Huit". Et le JT ? "Je n'étais pas candidat à la succession de Laurence Ferrari" assure-t-il. Tout en reconnaissant que le JT doit se réformer : "on n'apprend plus grand-chose factuellement au téléspectateur à 20h, car l'nformation est présente partout maintenant. On doit apporter du décryptage, de la contextualisation, de l'explication."
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