"On ne s’attendait pas à ça" : "Sous la Seine" devient le premier film français à dépasser les 100 millions de vues sur Netflix

"Pour Xavier Gens, réalisateur de "Sous la Seine", "le film est entré dans la culture populaire."
Article rédigé par franceinfo
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Xavier Gens, réalisateur de "Sous la Seine", le 2 septembre 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Le thriller Sous la Seine vient d'entrer dans l'histoire de Netflix en devenant le premier long-métrage français à dépasser les 100 millions de vues sur la plateforme américaine. Dans le film, un requin trouve refuge dans le fleuve parisien et vient perturber les championnats du monde de triathlon. 

Malgré des critiques négatives en France, l'œuvre "a énormément marché aux États-Unis, en Amérique latine, au Brésil et un peu partout en Europe", affirme son réalisateur Xavier Gens, lundi 2 septembre, avant de rappeler qu'il est devenu numéro 1 "au bout de deux semaines" dans 90 pays. "C'est énorme", se félicite-t-il. L'acteur Nassim Lyes s'est même trouvé "une communauté de fans brésilienne incroyable", confie le cinéaste.

Une caisse de résonance olympique

Sortie en juin 2024, soit deux mois avant les Jeux olympiques de Paris 2024, l'œuvre a profité de cet ancrage dans l'actualité pour "entrer dans la culture populaire", se réjouit son réalisateur. "Les athlètes, pendant certaines interviews, parlaient de la peur du requin dans la Seine, dit-il. Je pense qu'ils en rigolaient", précise-t-il. Lui-même n'a pas pu s'empêcher de regarder les épreuves olympiques en pensant à son long-métrage : "C'était vraiment le même setup et les mêmes types de décors, (...) ce qui était génial. On avait vraiment l'impression de voir des morceaux du film", explique-t-il. 

"Que ce soit les athlètes, les organisateurs, même la maire de Paris, tout le monde parlait du film."

Xavier Gens

Xavier Gens est désormais tourné vers d'autres projets, dont une série documentaire sur Paul Watson, militant écologiste contre la chasse à la baleine, incarcéré au Groenland pour ses actions de sabotage contre des baleiniers japonais, et menacé d'extradition au Japon. "C'est un de nos héros, qu'il faut absolument libérer", estime le réalisateur. Une série militante donc, avant un Sous la Seine 2 ? Netflix dit non. Mais "si on trouve la bonne histoire, je pense qu'il peut y avoir une suite", nuance Xavier Gens. 

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