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Patrick Chauvel, correspondant de guerre, photographe et réalisateur de documentaires : "Le reportage de guerre est un métier sinistré"

Patrick Chauvel, correspondant de guerre, photographe et réalisateur de documentaires, raconte 50 années de métier à l'occasion du Prix Bayeux.

Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
Patrick Chauvel, correspondant de guerre, photographe et réalisateur de documentaires. (CAPTURE ECRAN / FRANCEINFO)

La 27ème édition du Prix Bayeux des correspondants de guerre s’ouvre lundi 5 octobre. L'occasion pour Patrick Chauvel, correspondant de guerre mais aussi photographe et réalisateur de documentaires, de parler de son métier.

Patrick Chauvel couvre les conflits dans le monde depuis 50 ans. Prix du jury et prix du public en 2019 pour un reportage en Syrie, il est optimiste pour l’avenir de la profession : "La relève est là", dit-il.

Un travail pour la presse et la mémoire

Le but d’un festival comme le Prix Bayeux est de continuer à parler des drames auxquels les journalistes de guerre assistent : "On ne travaille pas que pour la presse, on travaille aussi pour la mémoire", explique Patrick Chauvel. Les prix reçus lui ont permis de rencontrer le public et de parler des histoires vues, pour les faire vivre.

Le correspondant de guerre déplore "un métier sinistré". La peur est là, assure-t-il, mais c’est la peur de passer à côté d’un sujet plutôt que la peur d’être blessé. "On aime le danger et on aime parler à des gens, on a l’impression de servir à quelque chose", ajoute le reporter.

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