"PolitiKIDS : le président" : la vie politique française à hauteur d’enfants

À quoi sert un président ? Peut-il décider de tout ? Que fait-il de ses journées ? Pourquoi n’y a-t-il pas de femme présidente ? C’est à ces questions que répond le podcast "PoilitiKIDS : le président", une collection à retrouver sur toutes les plate-formes et sur le site billythecast.com. 

Destiné aux 8-12 ans, il explique les enjeux de la présidentielle. Une adolescente de 12 ans, Aelwenn, interroge les journalistes Renaud Dély et Agnès Barber, qui lui répondent de manière très pédagogique, le tout ponctué de saynètes humoristiques et d’extraits de la vie réelle. "C'est une forme d'initiation à la politique. Ça se veut assez civique et ludique", détaille sur franceinfo Renaud Dély.

"C'est une forme d'initiation à la politique. Ça se veut assez civique et ludique."

Renaud Dély

sur franceinfo

"Personnellement, la politique me passionnait déjà quand j’avais huit ans. À cet âge, on voit ces personnages qui s‘agitent à l’écran, qui parlent, que ce soit à la télé, à la radio ou sur les réseaux sociaux. Les enfants entendent bien ces formules 'je suis candidat, je serai le Président de tous les Français'", précise l'éditoiraliste politique à écouter tous les matins sur franceinfo. "Donc je pense qu'évidemment, ça les intéresse, ça les interroge. Ils sont curieux. Et puis, plus tard, ils deviendront des électeurs", précise Renaud Dély, qui ne s’était encore jamais adressé à un jeune public.

C’est Julien Moch, longtemps journaliste à franceinfo, qui a eu l’idée de ce podcast produit par sa société "Billy the Cast" : "On est loin d’être les seuls à avoir eu cette idée-là ! Mais il y a plusieurs manières de le faire et l'idée, c'était vraiment de faire les choses simplement à hauteur d'enfant. On voulait que ce soit une série intemporelle. C’est pourquoi on ne parle pas des candidats ou de la campagne actuelle. Les enfants se posent des questions basiques et c'est aussi important pour nous, adultes, ça nous permet de nous remettre les idées en place", conclut Renaud Dély.