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Covid-19 : la fermeture des magasins de jeux vidéo dans les départements confinés est "incompréhensible", réagit un député LREM

Le député LREM du Maine-et-Loire et président du groupe d’études jeux vidéo à l’Assemblée nationale Denis Masséglia dénonce l'"opposition entre le jeu vidéo d'une part et les autres industries culturelles."

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Denis Masséglia, deputé de Maine-et-Loire, à l'Assemblee Nationale, le 2 août 2017. (LEON TANGUY / MAXPPP)

"Pourquoi l'arbitrage a été négatif pour le jeu vidéo et positif pour d’autres industries culturelles ?", s’est demandé dimanche 21 mars sur franceinfo le député LREM du Maine-et-Loire Denis Masséglia, président du groupe d’études jeux vidéo à l’Assemblée nationale. L’élu s’interroge après l’annonce de la fermeture de certains commerces, dont les boutiques spécialisées et les rayons de jeux vidéo, dans le cadre des mesures de restrictions renforcées dans 16 départements, afin de lutter contre la propagation du Covid-19. Les libraires et les disquaires peuvent, eux, ouvrir. Le député rappelle que le jeu vidéo est le premier bien culturel en France. Le SELL (syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs) a également fait part de son incompréhension.

Rayons jeux vidéos fermés

"J’appelle le ministère [de la Culture] à réagir et à revenir sur le sujet. En plus, ça crée des situations assez extraordinaires : on a un grand magasin de vente de produits culturels en France qui vend des livres, des CD, des consoles de jeux vidéo, mais qui ferme uniquement la partie jeux vidéo", affirme Denis Masséglia. "Donc, on peut aller dans ce magasin-là, mais on ne peut pas accéder à la zone jeux vidéo : c’est quelque part incompréhensible."

Cette décision s’explique-t-elle par le fait que beaucoup d’achats de jeux vidéo sont aujourd’hui dématérialisés ? "On peut l'entendre, mais au même titre qu'il y a aussi beaucoup de musique dématérialisée aujourd'hui, il ne faut pas les opposer", précise le député. "J’entends toujours cette opposition entre le jeu vidéo d'une part et les autres industries culturelles, d'autre part. J’ai beaucoup aimé les propos de la ministre de la Culture, qui a dit qu'elle était aussi la ministre du jeu vidéo. Arrêtons de séparer, d'opposer l'un à l'autre et voyons plutôt ce qu'est l'industrie culturelle, la culture dans sa globalité en France."

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