Des créateurs de jeux vidéo entrent dans le Petit Robert
Ils
ont été tous deux faits Chevalier des Arts et des Lettres en 2006, et
les voilà désormais dans un dico. L'un est japonais, l'autre français,
deux petits génies du jeu vidéo. D'abord Michel Ancel, créateur de
personnages comme Rayman ou les fameux Lapins crétins. Autre entrée dans
ce Petit Robert illustré déjà disponible, le japonais Shigeru Miyamoto, père de
Mario, Zelda ou encore Donkey Kong. Le jeu vidéo qui se fait désormais
une place dans l'histoire de l'art.
On va parler nostalgie maintenant avec la sortie de deux livres tournés vers le passé.
Tetris, Mario, Sonic, Zelda, Nes, Megadrive, Commodore, Amiga ou encore
Gameboy, ces noms respirent désormais l'enfance disparue. Un air de nostalgie que
l'on peut savourer dans deux livres édités par Omaké Books et qui
surfent avec bonheur sur cette mélancolie ludique. Le premier s'appelle
"Nos souvenirs de jeux vidéo 8/16 bits" en référence à ces consoles
et ordinateurs d'antan, Master System, Atari 7800 ou Super Nintendo.
Souvent drôles, parfois émouvantes, ces souvenirs de joueurs se mêlent à
ceux du lecteur, sans pour autant occasionner de cafard passager
Durant
quelques mois, son auteur Florent Gorges a compilé des centaines de témoignages
et d'anecdotes de joueurs. La raison : garder une trace de cette mémoire du jeu
vidéo.
Souvent drôles, parfois émouvants, ces souvenirs de joueurs se mêlent à
ceux du lecteur, sans pour autant occasionner de cafard passager. Le deuxième
livre est une bande dessinée, réalisée en pixel art, référence graphique des
premiers jeux vidéo. "Basse Def", c'est le titre de cette BD signée
Jibé et qui mise sur l'humour. L'histoire : deux geeks amis de longue date se
retrouvent un jour aspirés dans "Basse Def", un mystérieux jeu vidéo.
Et contre les plans d'invasion alien et autres démons qui rôdent, il va falloir
faire preuve de malice.
"Nos souvenirs de jeux vidéo 8/16 bits" et "Basse
Def", deux livres disponibles sur le site officiel de leur éditeur Omaké
Books.
Dans l'actu des sorties, on va retrouver le gorille le plus célèbre du jeu vidéo. Donkey
Kong est de retour sur la console portable dans "Donkey Kong Country
Returns 3D" adaptation quasi à l'identique du jeu sorti sur Wii il y a 3
ans. Un petit chef-d'oeuvre d'aventure et d'exploration dans une jungle
luxuriante. Un type de jeu qui s'adapte très bien à une console
portable. On peut consommer ce jeu en le grignotant dans le bus ou
pendant des heures dans sa chambre.
Huit 8
mondes avec environ huit niveaux chacun, et surtout une difficulté relevée
même si les concepteurs ont crée une option plus facile sur 3DS. On est loin
des nouveaux Super Mario, le challenge est relevé avec "Donkey Kong
Country Returns 3D". Tant mieux, ça fait appel à l'intelligence, on
demande que ça. Et du coup, ça parle à un public de 7 à 77 ans. Par
contre la 3D de la 3DS ne sert à rien, on peut la couper. Autre bémol,
on peut jouer entre amis à ce Donkey Kong sauf qu'il faut avoir deux
consoles 3DS et deux jeux. Pour
le reste, "Donkey Kong Country Returns 3D" est une petite merveille.
C'est joli, c'est drôle, difficile certes, mais quel plaisir.
Autre retour, celui des Pokemon. Avec
un nouvel épisode d'une saga alternative à l'aventure principale :
"Pokémon Donjon Mystère : Les Portes de l'Infini" c'est toujours sur la
console 3DS qui est décidement en pleine forme en ce moment. Une
aventure pour enfants, pas très imaginative, avec beaucoup de blabla
sous forme de textes, vous me direz, c'est bon pour la lecture. Astuce,
en maintenant la touche " B " appuyée, on passe automatiquement d'une
ligne de dialogue à une autre. On y incarne un humain qui se retrouve
téléporté sous la forme d'un Pokemon dans leur monde. Vingt donjons un peu
répétitifs à explorer avec son lot de trésors et de surprises. Reste que
ce "Pokémon Donjon Mystère : Les Portes de l'Infini" a quand même du
charme. C'est disponible sur 3DS.
Autre nouvelle sortie avec un jeu qui s'inspire du film noir. Son titre : "Wonderbook : Diggs Détective Privé" , à jouer sur Playstation
3, un polar inspiré du film noir. Objectif : élucider les crimes
mystérieux qui surviennent à Library City. Rien de nouveau de ce côté
là, c'est dans le comment que le jeu est innovant. Le jeu utilise la
réalité augmentée. Le joueur doit aider Diggs, le héros, dans ses recherches, en
utilisant Wonderbook, un livre interactif qui a un aspect banal, sauf
que filmé par la caméra de la console, il prend vie sur la télévision du
salon, des décors jaillissent des oages et à chaque nouveau chapitre il
faut pencher, tourner, toucher, ou plier le bouquin. L'ambiance thriller est très réussie même si c'est un peu
cliché, un peu facile aussi, un peu court surtout. "Wonderbook : Diggs Détective Privé", une
enquête à vivre sur PS3.
Pour terminer, un détour par le western. Nous sommes en 1910 au Texas. Une époque qui sonne la fin de la
Conquête de l'Ouest. Un vieux bonhomme, ex chasseur de prime reconnu,
entre dans un saloon et va nous raconter sa vie, un destin fait de
pétoires, d'embuscades, et de grandes figures de l'Ouest américain :
Billy The Kid, Jesse James ou encore Pat Garret.
Ce
jeu s'appelle "Call of Juarez : Gunslinger" , un jeu de tir où les
fusillades s'enchaînent aux duels superbement réalisés d'ailleurs. Rien
de nouveau sous le soleil, mais c'est diablement bien fait. En plus, ça
vaut une quinzaine d'euros et c'est disponible sur consoles et PC
uniquement en téléchargement.
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