Après le succès du BMW X6, voilà le X4

Dans la vie, tout le monde peut se tromper. Et en premier lieu votre serviteur. J’avais détesté la ligne du BMW X6, sorte de Quasimodo auto, rejeton d’un 4X4 et d’un coupé, qui lui donnait plutôt l’aspect d’un engin de guerre avec un postérieur encore plus mastoc que l’avant et une retombée du pavillon limitant la visibilité arrière à des meurtrières. Eh bien, j’avais tort de m’offusquer, le X6 a plu, et il s’est vendu à 250.000 exemplaires dans le monde, ce qui, vu son prix coquet, est une réussite.

Explications pour ceux qui ne sont pas familiers de la gamme BMW : le X3, c’est le petit frère du X5 qui sont tous les deux les 4X4 de la marque bavaroise. Donc le X4 est une vingtaine de centimètres plus court que le X6. Silhouette plus ramassée. Au final, on n’est pas assis au ras du bitume comme dans un coupé, mais pas aussi haut non plus que dans un gros 4X4. 

Et derrière, on n’a guère de visibilité. Les seuls qui s’amusent vraiment, ce sont les occupants à l’avant. Le passager, parce qu’il est très bien assis, le conducteur, choyé comme d’habitude chez BMW avec une conduite très réactive et une tenue de route époustouflante pour un engin de près de 2 tonnes.

Si l’on prend le diesel de 190 chevaux, on n’est pénalisé que de 250 € de Malus. Un petit record pour un 4 roues motrices avec boîte auto 8 vitesses. Mais à 50.000 €, c’est quand même 10.000 de plus qu’un X3 et j’ai toujours du mal à le trouver beau.

Encore un mot pour vous signaler la renaissance de Rétro passion , le magazine de la nostalgie automobile. Avec deux superbes Maserati en couverture. Peut-être celles qui courent ce weekend au Mans Classic sur le circuit des 24 heures.