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L'auto. Que faire en cas de tôle froissée ?

Quelle attitude à adopter en cas de tôle froissée. Faut-il prévenir son assurance ou faire face, seul, aux dépenses à engager ? La réponse tient dans la lecture de son contrat et le calcul des frais.

Article rédigé par franceinfo - Serge Martin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 4min
Difficile parfois, lorsque les pneus deviennent de plus en plus froid, de rester sur la route. (PIERRE HECKLER / MAXPPP FRANCE BLEU POUR FRANCE INFO)

Les tempêtes hivernales, comme "Gabriel", sont bien souvent source de sortie de route et de tôle froissée. Quelle attitude adopter ? Faut-il prévenir son assurance ou faire face, seul, aux dépenses de réparation à engager ? Réponse en compagnie de la plateforme LeCarrossier.fr.


Difficile, parfois, par les temps qui courent, d’éviter cette glissade sur la neige ou le verglas qui immanquablement vous entraîne vers le véhicule qui vous précède ou bien alors vous conduit tout droit vers le bas-côté.

Le perfectionnement à la glisse peut permettre de se sortir de situations difficiles. (MITSUBISHI POUR FRANCE INFO)

La première attitude consiste à faire le point et… son calcul


Des accidents qui, fort heureusement, ne provoquent que tôle froissée. Compte tenu des vitesses généralement enregistrées sur la neige ou le verglas, ces glissades non contrôlées sont facteurs de boucliers arrachés, de portières enfoncées, de phares cassés ou de roues abîmées.

Elles impliquent toutefois des réparations atteignant facilement les 600, 700 euros. D’où l’intérêt, quand c’est possible, de faire son calcul et de mettre dans la balance le coût de la réparation par rapport au montant de la franchise mais aussi du malus.

A la différence d'un usage routier traditionnel, la voiture de rallye équipée de pneus cloutés permet de la glisse "controlée". (SERGE MARTIN FRANCE INFO)

Commencer par relire son contrat d’assurance


Pour Quentin Brenier, le fondateur de la plateforme LeCarrossier.fr mettant en relation des automobilistes victimes d’un "froissage" de tôle à des carrossiers se situant dans leur périmètre géographique, la toute première des priorités consiste à bien relire son contrat d’assurance.

Comme Quentin Brenier le fait remarquer au micro de franceinfo, certains contrats stipulent en effet que tout sinistre, quel qu’il soit, que l’on soit responsable ou non, doit être signalé à son assureur. Si ce n’est pas le cas, commence alors la phase de calcul.

En cas de choc important pouvant compromettre la fiabilité du véhicule, l'assureur devra être informé.  (FRANCEINFOTV POUR FRANCE INFO)

Gare au malus qui au final peut coûter beaucoup plus cher que la réparation

Une fois un devis du montant des réparations en poche, il est indispensable, si encore une fois il n’y a pas obligation de déclarer son sinistre, de faire le calcul de ce que représente le montant de la franchise ajouté aux conséquences du malus.

Quentin Brenier aime en effet à rappeler que ce malus d’un montant de 25% du montant de son assurance entre en vigueur sur l’année suivant le sinistre pour ne baisser progressivement qu’à raison de 5% par an les années suivantes…

Autrement dit si votre assurance est de 500 euros, vous serez amené à payer, en cas d’entrée en vigueur d’un malus de 25%, 625 euros l’année suivante, avant une baisse de 5% par an les années suivantes pour revenir finalement au montant initial qui, entretemps, ne manquera pas d’augmenter lui aussi.

Le choix du carrosier appartient à l'assuré depuis 2014. (LeCarrossier.fr pour FRANCE INFO)

Trouver le bon carrossier

La démarche parallèle va consister, surtout si vous êtes responsable, à trouver le bon carrossier proche de chez vous. C’est lui qui vous indiquera le montant estimé des réparations vous permettant d’envisager le calcul dont on vient de parler.


Vous pouvez aussi faire appel, sur internet, à une plateforme comme celle dont Quentin Brenier est le fondateur (LeCarrossier.com), plateforme qui vous permettra, après avoir envoyé trois photos de votre véhicule accidenté, d’obtenir un devis et la liste des carrossiers certifiés présents dans votre secteur.


À ce propos, sachez que depuis 2014 tout assuré a le droit de choisir librement son réparateur. Il ne vous restera plus ensuite qu’à effectuer votre choix en fonction de ce que chacun propose, un véhicule de courtoisie, un nettoyage complet de votre voiture après réparation.

Quoi qu’il en soit, il est donc nécessaire de faire le point, le délai maximum pour contacter son assureur étant de cinq jours ouvrés, avant de prendre la bonne décision ou bien alors la décision la moins onéreuse.

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