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Nouveaux moteurs : le retour en force des 3 cylindres

Les moteurs n'en finissent pas d'évoluer. Le but est toujours de consommer moins de carburant.
Article rédigé par franceinfo
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Franceinfo (Franceinfo)

La grande tendance, depuis cinq ans, est de diminuer la taille des moteurs (leur cylindrée). Sur les moteurs à essence, le but est de composer la baisse par des turbos. Afin d'obtenir des puissances inchangées, mais sur la base de moteurs plus petits qui, en utilisation courante, consommeront moins. C'est ce que l'on appelle le : "down-sizing". Volkswagen a initié le mouvement, en 2007, avec un moteur d'1,4 l de cylindrée, qui avait les performances d'un bon 2 l ou d'un 2.2 l.

Mais cette évolution ne s'arrête pas là : les constructeurs réduisent aussi le nombre de cylindres. Vous allez assister à un déferlement de petits moteurs à trois cylindres.

Ce n'est pas un retour en arrière

Car un des facteurs de consommation, ce sont les frottements internes du moteur : frottements entre les parties mobiles du moteur et sa structure. Réduire ces frottements, c'est réduire les forces qui s'opposent à la force motrice. Et donc : réduire la quantité de carburant consommée. Lorsque vous avez moins de cylindres, vous avez moins de pièces en mouvement, moins de frottements.
Et vous diminuez le gaspillage de carburant. Les derniers 3 cylindres de Peugeot, sur la 208, et surtout de Volkswagen, sur la petite Up, ont fait énormément de progrès : ils offrent un fonctionnement et un agrément tout à fait convaincants.

Egalement des petits 3 cylindres avec turbo, parfois surprenants

Ford vient de lancer un tout petit moteur d'1 litre de cylindrée avec turbo. En puissance, il équivaut à un 1.6 l classique. Et il est bluffant. Des performances surprenantes, et un agrément remarquable.
Et ce 3 cylindres va être monté même dans la future Mondeo qui est une voiture d'1 tonne et demie. Cette réduction du nombre de cylindre va toucher toutes les marques.

Perspectives à la baisse pour le marché automobile allemand
C'était Le seul marché d'Europe qui avait jusqu'ici le moins souffert de la crise. Après deux mois consécutifs de baisse de ventes de voitures neuves en Allemagne, les experts en prévision envisagent que ce recul des ventes pourrait se poursuivre au moins jusqu'à la fin de l'année.

Résultats à la hausse pour le marché automobile russe
Pour la première fois, le marché automobile russe devient le premier marché automobile d'Europe. Cela signifie, au passage, qu'il dépasse le marché automobile allemand. C'est historique.

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