Vice caché : comment faire quand les réparations coûtent très cher ?
Voici pour commencer deux histoires vécues :
André, sur sa petite Toyota Aygo diesel, rencontre une défaillance de cess 4 injecteurs. Sa Toyota Aygo date de 2009 et n'a que 23 000 km au compteur. Mais la réparation coûte 3.080 € ! C'est-à-dire pas très loin de ce que coûte de la voiture, en occasion.Julien, qui a un Volkswagen Tiguan diesel. Sa boîte de vitesses à double embrayage "DSG" – à 6 rapports – est hors service, à 100.000 km. Total : 9 600 € de réparation ! Là, aussi, un coût énorme, par rapport à la valeur de la voiture. Comment faire, si le constructeur ne veut pas prendre en charge des réparations aussi chères ?
Des constructeurs qui trainent des pieds pour indemniser
Le fait que le coût de ces réparations avoisine la valeur de la voiture n'enlève rien aux obligations légales du constructeur, et notamment celle de couvrir un vice caché, même au-delà de la garantie contractuelle. Dans nos deux exemples, il s'agit typiquement de vices cachés, c'est-à-dire de défauts dûs à la mauvaise conception, ou à la mauvaise fabrication d'une pièce. Dans ce cas, le constructeur doit étendre sa garantie au-delà de la période "contractuelle ".
Dans ces deux histoires, les constructeurs ont fortement rechigné pour payer les réparations. Le pire, c'est que ces deux pannes sont connues ! Les injecteurs défaillants, sur les Toyota Aygo diesel ou les défaillances de boîte DSG, chez Volkswagen, n'ont rien de cas isolés.
Pourtant, les deux constructeurs n'ont accordé spontanément aucune prise en charge.
Toyota a fini par rembourser André, pour son Aygo – mais uniquement parce que nous sommes intervenus. Et, pour l'instant, Volkswagen ne réagit pas pour le Tiguan de Julien.
La loi reste de votre côté : faites valoir vos droits
Si le constructeur refuse la prise en charge, d'abord, sachez c'est contraire à la loi. Faites appel à un expert. Et, si cela ne marche pas, engagez une action en justice, auprès du tribunal d'instance.
En Bref...
Toujours un agacement pour les automobilistes soumis à des visites médicales... De façon inexplicable, les médecins qui "officient " pour ces visites médicales en préfectures refusent les chèques et les cartes bancaires. Le seul moyen de paiement, c'est en liquide !
La conduite de nuit : quatre fois et demi plus dangereuse
Chiffre terrible sur les accidents, de nuit, avec 44 % des tués sur la route alors que ne circule seulement que 10 % du trafic. La fatigue, et les problèmes de vision expliquent ce chiffre.
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