Des alliances locales entre communistes et socialistes dès le 1er tour
C'est cela qui a rendu complément fou Jean-Luc Mélenchon: quand le
leader du parti de gauche a découvert que son partenaire communiste
persistait à vouloir faire alliance avec le PS aux municipales dès le 1er
tour. Et pas un peu, non dans la moitié des villes où le PC présente
des candidats et bien quand il a découvert ça, Jean Luc Mélenchon s'est
fâché tout rouge. Le parti de gauche a menacé de quitter le Front de
gauche et Jean-Louis Melanchon n'a plus parlé au patron des communistes
Pierre Laurent. Cela a duré des mois.
Et ce matin,
ils se sont enfin reparlés pour tenter de se rabibocher. L'enjeu est important,
c'est l'avenir du front de gauche
Oui pas moins, il faut
maintenir l'unité entre les deux partis : PCF et Parti de gauche. C'est ce qui a fait
leur force lors de la dernière présidentielle, ils se sont tous rangés derrière Jean-Louis Mélenchon et
il a obtenu 11,% des voix au premier
tour , le meilleur score pour un candidat à la gauche du PS à une pdtelle depuis
1981.
La grande
question maintenant, c'est: est-ce qu'ils iront aux élections européennes
ensemble ???
Pour ça il faut
tourner la page des municipales et ce n'est pas gagné : PCF et Parti de gauche
étaient en grande discussion toute la matinée pour tenter de se réconcilier.
Alors ils sont
d'accord pour se mobiliser contre François Hollande et son pacte de responsabilité. Pour le
reste, il y a du travail, mais on est sur la bonne voie affirme le communiste
Pierre Laurent. Alors du côté du Parti
de gauche, le ton est beaucoup plus nuancé pour Eric Coquerel, Secrétaire général du parti,un divorce est encore
possible, il estime qu'ils ont
déjà fait de leur coté un gros effort en acceptant les listes communes
PS/PC. il faut maintenant régler
l'histoire du logo! le logo "Front de gauche" qui est utilisé par certains candidats PC sur
les listes socialistes notamment à Paris et ça ce n'est pas possible dit Eric
Coquerel. Résultat des
courses. Trois heures de discussion ce matin après plusieurs mois de bouderie et toujours pas de
sortie de crise nette et précise.
En revanche on sent
bien que la rancœur est toujours là. Son erreur justement c'est sans
doute d'avoir sous estimé Pierre Laurent,d'avoir cru qu'il était
faible et que les militants ne le
suivraient pas sur les listes communes avec le Parti socialiste et bien, Jean-Luc Mélenchon
s'est trompé et il aurait tort de continuer à sous estimer son
partenaire.
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