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Pierre Moscovici dit maintenir le bon cap

On le voit Bruxelles essaie de mettre la pression sur Paris. Le Ministre de l'économie dit tenir le bon cap. C'est ce qu'il a dit  sur le plateau de Question d'Info sur LCP, avec Le Monde, l'AFP et France Info
Article rédigé par Marie-Eve Malouines
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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La France est
sur la bonne trajectoire, l'insistance de la commission n'ébranle pas les
certitudes de  Pierre Moscovici. Du point de
départ (l'héritage Sarkozy) au point d'arrivée ( la fin du mandat Hollande) la
France est sur la bonne direction, le ministre de l'économie en est persuadé.

"La France, depuis 2012 ,est sur une trajectoire de redressement "

Le cap est
fixé, le potentiel est là. Pierre Moscovici veut le croire. La croissance
pourrait même dépasser 1% à l'en croire, en 2014. Pour cela, le
ministre de l'économie mise sur le pacte de responsabilité, et une méthode
globale, pour trouver les 50 milliards d'économies. Cela passe par
des réformes combinées à des baisses de dépenses, pour un Etat plus efficace. Cet ensemble
devrait être arbitré d'ici la fin du mois. D'ici là motus.

Et sur
l'ambiance au gouvernement ? quand la majorité bruit de rumeurs sur un prochain
remaniement ?

Le ministre de
l'économie se veut zen, et dans l'action. Les actes de
candidatures spontanées à Matignon, ce n'est pas son genre. Pierre Moscovici
s'en remet à celui qu'il sert, le maître du temps, le président François
Hollande.

"J'appartiens à ce gouvernement et je n'ai aucun état d'âme "

 

Un honneur qui
suppose une certaine rectitude de la part de ceux qui se trouvent au sommet de
l'Etat, et de ceuc qui les conseillent. D'où la
réaction assez indignée de Pierre Moscovici quant à l'affaire des
enregistrements de Patrick Buisson.

"Monsieur Buisson était un homme qui ne devait pas avoir sa place au sommet de l'Etat "

Reste un climat
que beaucoup disent porteur pour le vote contestataire en faveur du FN, aux
municipales, et encore plus aux européennes. Là encore
Pierre Moscovici se veut serein.

"Il n'y a pas de fatalité pour que le Front national soit le premier parti aux européennes "

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