Deux Audrey Fleurot pour le prix d'une, dans "Infiltré(e)"

Entre le tournage de deux saisons de "HPI", Audrey Fleurot a choisi de retrouver l'équipe gagnante du "Village français" pour un thriller de société, où la comédienne incarne une chimiste, choisie pour infiltrer un trafic de drogue. La série est diffusée chaque lundi sur France 2.
Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
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Temps de lecture : 2 min
Audrey Fleurot et Thierry Neuvic dans "Infiltré(e)". (RAOUL GILBERT / FTV)

On pourrait appeler cette série double jeu. Audrey fleurot est Aurélie, une chimiste à la police de Marseille, mère veuve qui élève seule son fils. Max Vernet est un commissaire décidé à faire tomber un trafic de drogue de synthèse. La solution : faire infiltrer le réseau par la chimiste qui adopte une nouvelle identité.

Entre deux saisons de HPI dans la peau de Morgane Alvaro, Audrey Fleurot retrouve dans Infiltré(e) l’équipe de la série Un village français, son coauteur et son réalisateur. Et c’est d’abord ce que l’actrice, la plus demandée de la télévision française, a aimé dans ce projet.

"C'est juste que je me suis dit : Tiens, ce personnage, je n'ai pas le sentiment d'en avoir joué un qui lui ressemble. J'aime cette équipe. Je sais que l'écriture va être au rendez-vous. Et puis, évidemment, ajoute Audrey Fleurot, l'idée du double personnage, du personnage qui joue un personnage, je trouvais que c'était quand même assez intéressant, au sein de la même série, d'avoir en fait deux personnages distincts à construire. C'est assez rare."

Deux Audrey Fleurot, l’une rousse, l’autre brune

Et face à elle, l’institution judiciaire, son fils dépendant à la drogue, un chef de réseau de drogue, et ce commissaire, lui-même père d’un enfant, qui la dirige parfois comme une marionnette. Thierry Neuvic incarne ce commissaire : "Ce n'est pas le genre policier qui m'attirait, puisque j'en ai déjà fait plusieurs. C'était le côté de l'infiltration qui m'intéressait. Je trouve cet univers hyper intéressant : le sujet de l'infiltration, en l’occurrence, l'infiltration des réseaux de stupéfiants.

J’aimais en particulier la manière d'aborder du sociétal et de l'intime, et le mariage des deux. Avec le rapport à l'enfance, le rapport à la vision du monde, et toutes les problématiques du personnage que les auteurs m'ont mis sur le dos : la paternité, la culpabilité, parfois l'engagement, la lucidité, le cynisme. Ce côté de continuer ces actes de justice, sachant que c'est un peu vain, puisque dès qu'on arrache une mauvaise herbe, il en repousse une autre le lendemain."

Dans sa réalisation de facture traditionnelle, Infiltré(e) explore plus le monde des sentiments, des enfants et des parents qui se cherchent, que la réalité du trafic de drogues de synthèse. Six épisodes à découvrir à partir de demain sur France 2.

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