Cet article date de plus de quatre ans.

L'empire des séries. "Breeders", une comédie pétillante sur la condition parentale

Une des plus audacieuses séries de la saison sur le quotidien de parents d'enfants de 4 et 7 ans, entre envie parfois de les tuer et amour inconditionnel. Une série disponible sur la plateforme mycanal

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Martin Freeman (Paul), "éleveur' d'enfants dans Breeders. (FOX / PHOTO NUMÉRIQUE)

Quatre jolis yeux innocents d’enfants de 4 et 7 ans plantés dans le regard de leur père qui vient de débouler dans leur chambre. C’est le tout début de Breeders, "éleveurs" en français. Une des séries les plus originales et osées de la saison, avec Martin Freeman, pourtant plutôt habitué à incarner le gentil hobit dans Le Seigneur des anneaux.  

Martin Freeman dans un rôle hargneux

Ici, il joue Paul ici, un londonnien de 40 ans marié à Ally et père de deux adorables enfants, Luke et Ava. Au début du premier épisode, alors que ses enfants se chamaillent dans leur chambre, la moutarde lui monte au nez. C’est parti pour une série qui raconte avec réalisme et humour noir la complexe situation de parents : ils adorent leurs enfants, - ils se tueraient pour eux -  mais ils ont aussi parfois envie de les tuer… 

Breeders fait partie de ces sitcom britanniques bien senties et aux épisodes courts,  décalée, hilarante, ancrée dans le quotidien. Elle est l’idée de Martin Freeman qui a justement rêvé une nuit la scène d’ouverture. A partir de cette histoire, les auteurs ont inventé toutes sortes de situations en se basant sur leurs propres expériences de père et mère, avec des enfants adorables mais qui passent leur temps à ne pas écouter ce qu’on leur dit ou demande : à la maison, dans les magasins, - qui ont peur de mourir brûlés après un exercice anti-incendie à l’école, n’arrivent pas à dormir la nuit ou qui simplement gaffent le plus naturellement du monde.

Une comédie hilarante

Martin Freeman a demandé à ses auteurs de rendre le scénario moins drôle : il sait que son personnage quoi qu’il fasse comme monstruosité gagnera par la sympathie des spectateurs. Ajoutez que ce père a lui-même des parents dont il doit s’occuper, parfois comme des enfants et un beau père artiste sdf qui déboule et emménage chez lui, et vous obtenez une comédie pétillante dans laquelle on se reconnaît tous !  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.