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L'empire des séries. "You" saison 2, l'amant était à Los Angeles

Après le succès surprise de la première saison, "You" et son héros, Joe Goldberg, reviennent, cette fois à Los Angeles. Et il fera encore de nombreuses victimes au sens propre comme au sens figuré. La deuxième saison est disponible sur Netflix.

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Penn Bagdley, effroyable amant tueur dans la deuxième saison de You. (BETH DUBBER/NETFLIX / DSCF2858)

On avait découvert l’an dernier avec un mélange d’effroi et de plaisir You, cette série avec un anti-héros romantique à la Dexter. Un libraire cultivé, psychopathe et bel homme de Brooklyn, qui, pour conquérir celle qu’il convoitait, était prêt à tous les espionnages et meurtres.

You, la série de Netflix, avait connu un succès étonnant. On nous annonçait 40 millions de téléspectateurs.  Après une première saison, où il a laissé derrière lui plusieurs cadavres, Joe Goldberg revient, incognito, espère-t-il...

Los Angeles et ses bobos

Cette fois l’action se déroule dans une grande ville qu’il déteste plus que tout : Los Angeles.  Présentée sous son aspect le plus superficiel : avec des écrivains losers qui se prennent pour des producteurs de films, des comiques cocaïnomanes et prédateurs, et une population vegan ou adepte du zen. C’est là que Joe Goldberg adopte une nouvelle identité pour se cacher de ses précédents méfaits. Il trouve, semble-t-il à nouveau, le parfait amour, sous la forme d’une jeune fille, gosse de riche, qui se prénomme justement Love. Mais les mauvaises habitudes ne se perdent pas si facilement. Et il va être rattrapé par le passé sous la forme de sa première petite amie qu’il pensait avoir assassinée.

La deuxième saison de You retrouve en fait la trame de la première. Il y a la petite voisine de pallier que le héros essaie de protéger, toujours autant d’obstacles qu’il n’hésite pas à éliminer, et même, le caisson en plexiglas, bien pratique pour dépecer. Cette nouvelle saison conserve son mélange de belles lumières d’été et de meurtres sanglants. 

50 nuances de gris à L.A.

Elle fait de plus en plus penser à 50 nuances de gris : une série à la fois sado-maso et romantique. Avec un anti-héros parfaitement campé par Penn Badgley qui continue à passer son temps à commenter et justifier ses actes de la façon la plus calme au monde. Une seconde saison un peu plus complaisante, moins surprenante. Mais l’atout du mauvais garçon continuera certainement de faire craquer certaines filles. Au vu de la fin de la saison, il risque d’y avoir encore pas mal de victimes.

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