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"Silo" : un monde replié sur lui-même

Avec "Silo", Apple TV+ renouvelle le genre des séries dystopiques, avec l'histoire de ces survivants de l'humanité, réfugiés sans savoir pourquoi, dans un silo enfoncé dans le sol qui préserve du monde extérieur. Une série emmenée par Rebecca Ferguson en 10 épisodes.
Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
La maire de ce siio enfoui sous terre, une ambiance de dictature douce. (APPLE TV +)

Un couple a enfin reçu l’autorisation d’essayer d’avoir un enfant. Ils ont un an. C’est le point de départ de cette série fantastique Silo qui, comme son titre l’indique, se déroule entièrement dans un silo de 144 étages, enfoncé sous la terre, et seulement desservi par un escalier en spirale.

En haut du silo logent le gouvernement, une sorte de dictature douce, ainsi que le shérif. Au milieu : les cadres. Et en bas, les ouvriers qui doivent sans cesse effectuer des réparations pour maintenir le bâtiment en état de marche. Ces quelque 10.000 personnes ont trouvé refuge dans ce bâtiment, suite à un événement apocalyptique inconnu.

La terre est devenue inhabitable. D’ailleurs, un immense écran vidéo recouvre le mur de la cantine : on y voit l’extérieur, et les condamnés punis à quitter le silo, qui vacillent après avoir parcouru même pas 50 mètres à l’air libre.


L’histoire de cette série de science-fiction en 10 épisodes dont le 6e est sorti vendredi 2 juin sur Apple TV+, débute alors que la population célèbre la fête de la Liberté : l’anniversaire de la création de cet abri. Nul ne sait pourquoi on l’a construit, car toutes les archives ont été détruites, il y a 140 ans. Dès le premier épisode, le shérif chargé de maintenir l’ordre, et sa femme, employée fonctionnaire, commencent à douter. Elle a rencontré un homme qui détient un disque dur informatique ancien.

L’héroïne de la série sera un nouveau shérif, incarné par Rebecca Ferguson, qu’on avait vue dans Dune et dans plusieurs films de Mission impossible. Elle enquête sur la mort non expliquée de cet homme, et commence, elle aussi, à avoir des doutes.

La série dystopique, magnifique dans ses décors sombres, est pleine de métaphores, notamment sur l’enfermement que l’on peut subir en ne regardant la vie qu’à travers des écrans et des réseaux sociaux. Elle illustre aussi la hiérarchie entre classes sociales, qui existent dans la société depuis toujours. Elle est prenante dans sa façon de montrer un monde de fourmis, qui soudain se met à relever la tête.

10 épisodes à découvrir sur Apple TV+ .

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