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"The Gilded Age", l'avènement du Nouveau Monde par le créateur de "Downtown Abbey"

Julian Fellowes avait créé "Downtown Abbey" qui a connu un succès international. Il raconte à franceinfo la genèse de sa nouvelle série, située cette fois à New York : "The Gilded Age". 

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
New York, années 1880. Maria Jacobson incarne Marian Brook qui arrive en ville avec Denée Benton (Peggy Scott). (ALISON COHEN ROSA)

New York 1880. C’est le début de la construction des gratte-ciels, l’émergence de millionnaires comme John Rockfeller, alors que les larges avenues sont empruntées par de rares calèches. A la lisière de Central Park, deux familles habitent de part et d’autre de la 5e Avenue. Elles se regardent en chiens de faïence. Les anciens et les modernes.

C’est le point de départ de The Gilded Age, en français, l’âge doré, la nouvelle série du créateur de Downtown Abbey, Julian Fellowes. Toujours autour de bourgeois et de leurs serviteurs. Mais cette fois, il ne raconte pas la fin de l’ancien monde en Angleterre, les mœurs qui évoluent, le sexe qui se libère. Il raconte l’avènement d’un Nouveau Monde en Amérique. C’est un projet qui lui tenait à coeur.

"J’avais lu un livre sur la milliardaire Alva Vanderbilt et sa fille Consuelo, qui fut l’une des plus célèbres princesses du dollar. Après cette lecture, j’ai commencé à comprendre que l’Age dit doré avait constitué un phénomène, et j’ai commencé à lire sur ces milliardaires, Jason Jay Gould, Andrew Carnegie, tous ces gens-là. Je me suis dis que ça pourrait faire l’objet d’une série."

Julian Fellowes

à franceinfo

Les héros sont inventés

La moderne Bertha Russell et son mari, riche entrepreneur de chemins de fer. L’ancienne, c’est Agnes van Rhijn, richissime bourgeoise issue de l’immigration néerlandaise. Et au milieu, sa nièce, venue de Pennsylvanie qui n’est pas effrayée par la modernité. La série The Gilded Age raconte les batailles entre ces deux mondes, les messes basses, les suicides, les débuts du boursicotage en bourse. Un monde nouveau se créait. Une nouvelle économie.

Cet âge doré est "un moment fondateur" 

"C’était le moment où l’Amérique a pris son destin en main. Et a arrêté de penser qu’elle devait abandonner l’influence européenne sur sa façon de vivre. Si vous vous baladez dans New York,  le plus impressionnant c’est qu’il reste beaucoup de bâtiments de cette période. Vous voyez comment ces gens se voyaient. Ils se prenaient pour des géants, ils construisaient des immeubles pour des géants" souligne Julian Fellowes.

La série, extrêmement luxueuse, pleine de personnages attachants, reconstitue ce New York ancien, avec ses fastes, ses réceptions ses costumes. Et ajoute des thématiques comme le racisme. The Gilded Age, à partir de mardi 25 janvier, sur la plateforme OCS.  

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