"Winning Time" : la révolution showbiz du NBA et de Magic Johnson
Après "The Last Dance", série documentaire sur Michael Jordan, retour aux sources avec cette fois une fiction : l'histoire de Magic Johnson et des Lakers de Los Angeles. Une série fun et sexy produite par Adam McKay, le producteur de "Don't Look Up".
1979. Jerry Buss, homme d’affaires américain culotté, qui passe ses nuits au Playboy Mansion, réalise son rêve : racheter une équipe de basket. Il n’a pas l’argent mais le trouve. Et transforme ce sport – qui fait à l’époque une faible audience à la télévision – en show business, en embauchant un jeune joueur universitaire prometteur du Michigan, Magic Johnson.
Winning Time, la nouvelle série du producteur de Don’t Look Up, Adam McKay, raconte de façon intrépide, punchy et irrévérencieuse comment grâce aux Lakers et à Magic Johnson, le basket est devenu sexy, en mélangeant le glamour d’Hollywood et la technicité du sport. C’est ce qui intéressait. Adam McKay : "Ce qui est si étonnant chez Magic, c'est que nous connaissons son sourire, son incroyable créativité, mais c'était un gagnant."
"Ce qui est si passionnant dans cette histoire, c'est que vous avez vraiment vu ce style chez Magic – que les gens auraient auparavant regardé d'un mauvais œil – devenir le style dominant de la NBA".
Adam McKayà franceinfo
La série, sexy en diable, retrouve le grain de la pellicule des années 80, les fausses archives côtoient les vraies, sur fond de musique funky. Et les comédiens passent leur temps à commenter leurs actions, face caméra. Un choix du scénariste Max Borenstein :
"On essayait de s'amuser avant tout, mais c'est une série sur le sens du spectacle. Vous savez, c'est le moment où le sport est devenu un divertissement. Les Lakers, Jerry Buss, c'était sa vision, et donc il fallait trouver le moyen le plus spectaculaire d'emmener le public dans ce voyage. C’était ça, la raison".
Un must à suivre sur OCS
La série raconte comment l’impétueux patron, Jerry Buss, casse les codes du basket, intègre des majorettes. Une série réussie aussi, en raison des deux comédiens qui incarnent Johnson, et son compère, plus politiquement engagé, Kareem Abdul-Jabbar incarné par Salomon Hughes : "Il y avait la composante d'acteur, et puis il y avait la composante physique d'essayer de devenir la silhouette de ces géants."
Magic Johnson, qui prépare sa propre série sur son histoire, n’a pas regardé Winning Time. Mais cette série, dont la diffusion débute sur OCS, est tout simplement fun, passionnante et drôle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.