Des cours de maths prévus pour sa cousine et regardés par 6 millions de personnes par mois
Dans le magazine français The Good Life, Maxime Robin raconte l'histoire de
Salman Khan. Il a été élevé à la Nouvelle-Orléans par une mère célibataire, originaire du
Bangladesh, ça ne l'a pas empêché de réussir brillament. Il a fait Harvard, puis
le MIT, avant de travailler dans la finance, comme analyste pour un fond
d'investissement.
En 2004, il vit à Boston, sa petite cousine Nadia, elle,
est restée à la Nouvelle-Orléans, et elle a du mal avec les maths. Salman lui donne des cours de soutien, à distance, grâce à Internet. Elle
fait des progrès rapidement, et surtout les cours, les petites vidéos, vivent
leur propre vie. Elles sont visionnées, des milliers de fois, par des
inconnus, aux Etats-Unis et au-delà. Salman découvre des commentaires postés d'Europe, d'Inde ou encore du
Moyen-Orient.
Le soutien financier de Bill Gates
Grisé par le succès, en 2007 Salman Khan démissione de son poste pour se consacrer à ses vidéos. Il vit simplement. Son petit pavillon et sa vieille
voiture japonaise lui suffissent. Salman Khan fabrique ses vidéos, dans un petit
bureau. En 2010, il reçoit un premier gros don, de 10.000 dollars.
Un an plus
tard, le milliardaire, Bill Gates, parle de lui dans une conférence. Il raconte
que son fils est accro à ses vidéos. Un peu plus tard le fondateur de
Microsoft, lui fait un chèque de 5,5 millions de dollars. Google lui a
donné 2 millions supplémentaires, Google, qui a retenu la Khan Académy dans son
programme "5 idées qui changeront le monde." C'est bien l'ambition de Salman
Khan. Ces vidéos, gratuites, sont utilisées, à travers la planète, y compris
dans les pays pauvres. "On peut imaginer , dit-il", que demain, "un enfant de
Calcutta, sera le tuteur en ligne, de votre enfant ." Aujourd'hui la khanacademy
compte 37 salariés à temps plein.
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