Jean-François Copé au coeur des conversations
Plusieurs questions : Jean-François Copé savait-il ? Doit-il démissionner ? Quel est l'avenir de l'UMP ? Pour Eric Ciotti sur Itélé difficile de croire un seul mot de Jean-François Copé.
"Tout le monde sait que Jérôme Lavrilleux c’est Jean-François Copé, et que Jean-François Copé c’est Jérôme Lavrilleux. Je trouve d’ailleurs cette stratégie de défense visant à mettre en cause Nicolas Sarkozy et sa campagne assez audacieuse. "
Nathalie Kosciusco-Morizet elle non plus avoue ce matin qu'elle ne peut pas croire l'actuel dirigeant alors que faire ? De toute façon cela ne peut pas en rester là pour Benoist Apparu invité de France Info.
"On ne peut pas continuer avec la gouvernance qui est celle aujourd’hui de l’UMP. Elle a été très sérieusement affaiblie par l’épisode Fillon-Copé, il y a un an au moment de la présidentielle de l’UMP, nous avons maintenant une fragilité extraordinaire. On ne peut pas en rester là. "
Un avis partagé par le député Jérôme Chartier, sur iTélé.
"Même ses plus proches soutiens conviennent que Jean-François Copé ne peut plus rester à la présidence de l’UMP parce que depuis 24 heures on va de révélations en révélations. "
Quelle est la suite pour ce parti ?
Là les avis sont divisés. Rien en tous cas ne doit être décidé sans collégialité pour Henri Gaino.
"Il n’est pas question que demain matin on se réveille avec un petit groupe de gens qui ont décidé de gouverner le parti à la place de tout le monde. Il faut que cela se passe dans la transparence avec les élus, les militants, en essayant de rassembler et de faire la lumière sur cette histoire. "
L'hypothèse partagée serait une présidence collégiale. Une hypothèse défendue par Eric Woerth.
"Nous avons plusieurs ancien Premier ministre, parmi lesquels François Fillon, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin… Il pourrait y avoir une collégialité de Premiers ministres aidés par d’autres personnes pour retrouver très vite de la sérénité, de la tranquillité. "
La réaction de Nicolas Sarkozy
Au coeur de toute cette affaire évidemment Nicolas Sarkozy dont on attend la réaction et la première vient d'un proche, Brice Hortefeux.
"Nicolas Sarkozy est très mécontent de voir son nom associé à cette curieuse actualité. Son trésorier de campagne s’est exprimé et il a dit très clairement les choses : il n’avait jamais demandé à ce que des dépenses liées à sa campagne soient imputées. "
Autre soutien inébranlable de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, qui le défend toujours bec et ongles et attend son intervention.
"Ce n’est pas le trésorier, ce n’est pas lui qui signe la facture. Que la responsabilité morale existe, oui, et c’est là que l’on attend sa parole. A un moment donné, pour l’unité du parti, pour le respect des militants et des sympathisants, je pense que sa parole est attendue. "
Une affaire en tous cas qui fait sourire et même rire Marine Le Pen sur BFMTV.
"Des gens arrivent et avouent que le candidat, Nicolas Sarkozy, a triché avec les règles de fonctionnement de notre démocratie et on vient nous expliquer qu’il est très mécontent. Mais, il est le centre de cette affaire. "
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.