Cet article date de plus d'onze ans.

L'UMP divisée sur une révision de la Constitution

François Hollande veut mettre fin à la présence automatique des anciens présidents de la République au Conseil constitutionnel. Il n'y a qu'à l'UMP que les réactions sont contrastées...
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

La député UMP et ancienne
ministre Nathalie Kosciusko-Morizettrès critique sur France Info : "La passion réformatrice de François Hollande s'arrête à une
petite mesquinerie à l'égard de Nicolas Sarkozy parce que je crois que c'est
comme ça qu'il faut le comprendre et ne va pas jusqu'aux Français qui
intéressent les Français."

En revanche, le sénateur Jean-Pierre
Raffarin sur BFM TV affirme  qu'en finir avec les anciens présidents au Conseil
constitutionnel, "ça ne le choque pas".

François Hollande a en
revanche abandonné hier l'idée de signatures citoyennes pour pouvoir se
présenter à l'élection présidentielle. Le président du MoDem, François Bayrou sur iTélé est d'accord avec cet abandon:  " Vous vous rendez compte, faire vérifier par le Conseil constitutionnel des centaines de milliers de signatures. .."

En dehors de cela, la
politique de François Hollande a été assez sévèrement jugé ce matin et notamment par  François
Bayrou qui ne cesse de promouvoir sa solution d'union nationale et qui juge
donc sévèrement les 7 premiers mois du chef de l'Etat : "Il y a au sein du gouvernement un conflit entre la ligne de la campagne électorale et la ligne réformiste..."

C'est de la
politique...

La politique, vue de
l'extrême droite,  c'est que François Hollande n'ira pas jusqu'au bout. C'est ce que pense
Jean-Marie Le Pen sur Europe1: "La situation de la France est catastrophique. Cela peut acculer le président de la République à quitter son mandat..."

 

Dernier sujet du jour,  la
rencontre Copé / Fillon pour organiser la direction collégiale de l'UMP.  Et côté Copé,  c'est
l'optimisme qui prévaut...

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.