Les ministres ont jugé leur président "offensif"
En bon élève, il y avait, ce matin, Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie sur RTL :
"Au fond, il a dit 'mobilisation', 'offensive', 'mouvement'!"
Contente et convaincue, ce matin aussi, Ségolène Royal sur
Europe 1 :
"Je l'ai trouvé offensif et déterminé".
Pour revenir et préciser certaines déclarations et réponses
du chef de l'Etat et sur le chômage en particulier, Pierre Moscovici est
affirmatif alors que le chef de l'Etat a été plus flou à propos d'une baisse en
fin d'année. François Hollande a été plus flou aussi sur les impôts : il ne devait
pas y avoir d'augmentation en 2014 et, hier, il a dit que "l'idéal
serait de ne pas augmenter les prélèvements" . Michel Sapin, le
ministre du Travail, n'était pas beaucoup plus précis sur Canal+ :
"L'année prochaine à ce point nous aurons maitrisé les
dépenses de l'Etat qu'elle diminueront".
Mais on ne sait toujours pas si les impôts n'augmenteront
pas. En revanche, le ministre du Budget a fait une annonce ce matin à propos de
la fraude fiscale. C'était dans l'air depuis quelques jours, Bernard Cazeneuve
a annoncé une réflexion pour régulariser les fraudeurs :
"Nous créerons les conditions pour que dans la
transparence, les choses puissent se faire."
Du côté de l'opposition, et un peu comme Ségolène Royal, François
Bayrou, le président du Modem, dit avoir été convaincu, sur France 2 :
"C'était une intervention au bon niveau".
Pas convaincu, en revanche, et sans surprise, l'ancien
ministre UMP, Bruno Le Maire, sur France Info :
"La parole de François Hollande est une parole qui
sonne faux".
Et puis, toujours opposant, le président du Parti de gauche,
Jean-Luc Mélenchon sur RTL :
"C'est l'An 2, c'est l'an pire!"
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